« Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » du 30 septembre 2021 : sommaire et reportages de ce jeudi soir


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« Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » du jeudi 30 septembre 2021. Ce jeudi soir vous avez rendez-vous avec « Envoyé Spécial » dès 21h05 puis « Complément d’enquête » dès 22h55.  Découvrez maintenant le sommaire de vos deux magazines d’information.

« Envoyé Spécial » et « Complément d'enquête » du 30 septembre 2021
© Nathalie Guyon – France 2/FTV

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« Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » du jeudi 30 septembre 2021 : sommaire et reportages de ce jeudi soir

«Envoyé Spécial »

🔸 Ma vie sans eau

Quatre mille litres : c’est la quantité d’eau que chaque Français consomme chaque jour en moyenne. Est-ce tenable ? Pollution, changement climatique… comment vivre en dépensant moins ?

Hygiène, alimentation, habillement, une équipe d’ »Envoyé spécial » a relevé le défi de la vie sans eau ou presque. Rencontre avec ces Français qui ont pris conscience que l’eau est déjà un bien rare et précieux.


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Un reportage de Nathalie Gros pour Capa TV.

🔸 Famille : ces grands-parents privés de leurs petits-enfants

Quand papi et mamie ne sont pas les bienvenus… « Envoyé spécial » a enquêté sur un « tabou » : ces familles qui se déchirent pour obtenir un droit de visite des petits-enfants. Une de nos équipes a rencontré une grand-mère qui a attaqué sa fille en justice pour avoir le droit de voir son petit-fils, et des parents qui se mettent hors la loi pour empêcher les grands-parents de passer du temps avec leurs enfants.

Quels sont les droits des grands-parents ? Des enfants peuvent-ils les bannir de leur famille ? « Envoyé spécial » a enquêté au cœur de familles brisées.

Un reportage d’Elena Le Runigo.

🔸 La voix des femmes ouïghoures

Enlèvements, tortures, internements de masse, travail forcé, stérilisations… Y a-t-il un génocide de la population ouïghoure en cours en Chine ? Sept pays ont déjà répondu oui. En France, une quarantaine de députés ont déposé une résolution dans ce sens. En Angleterre, un tribunal populaire étudie actuellement la question.

Gulbahar, Tursunay et Sayragul y ont témoigné. Ces femmes ouïghoures racontent à « Envoyé spécial » les violences qui les ont poussées à s’enfuir du pays où elles ont subi l’enfermement dans un camp ou une prison.

Un reportage d’Elise Menand et Antoine Husser.

« Complément d’enquête »
Grandes surfaces : main basse sur le bio !

C’est un marché qui a doublé en cinq ans : en 2020 en France, le bio a rapporté 13,2 milliards d’euros. Neuf consommateurs sur dix déclarent manger de temps en temps des produits marqués du fameux label « AB » pour « Agriculture biologique ». Elle semble bien loin, l’image d’Epinal du petit producteur qui bichonne ses légumes bio avant de les vendre au kilo au marché du coin. Pour remplir l’assiette de tous ces Français, il faut désormais produire en quantité industrielle et alimenter les immenses rayons des hypermarchés, quitte à parfois perdre de vue les valeurs originelles du bio.

🔸 Exploitation intensive
Productions hors saison, nature exploitée, éleveurs pressurisés, marges exorbitantes : « Complément d’enquête » explore la face cachée du bio business et ses dérives.

En Allemagne, dans des fermes géantes, des dizaines de milliers de poules pondent dans de petits nids en plastique sans paille. Leurs œufs sont ensuite acheminés par un tapis roulant long de 300 mètres jusqu’à l’entrepôt où ils seront triés et calibrés par une machine. A Almeria, au sud de l’Espagne, les tomates sont produites à perte de vue, été comme hiver, dans des serres recouvertes de plastique. Certains ouvriers agricoles y sont sous-payés et vivent dans des bidonvilles. Le paysage est défiguré, les nappes phréatiques asséchées par cette exploitation intensive.

🔸 Course aux profits
Tous ces produits sont pourtant garantis 100% bio et destinés aux grandes surfaces partout en Europe, où la course au bio serait surtout devenue une course aux profits ! Profitant de l’engouement des consommateurs, la grande distribution appliquerait en effet des marges en moyenne 75% plus élevées dans le bio que dans le conventionnel, selon une étude de l’UFC-Que Choisir. Même dans des enseignes spécialisées, pionnières du bio, des éleveurs affirment désormais travailler pour à peine 500 euros par mois. Des transformateurs s’inquiètent de la guerre des prix initiée, selon eux, par de nouveaux acheteurs, venus des grandes surfaces traditionnelles.

Qui sont les grands gagnants de ce nouveau marché très lucratif ? L’esprit du bio a t-il déserté les rayons de nos supermarchés ?

Une enquête d’Olivier de Vellis et Clémentine Mazoyer avec STP Productions.