Et si la place sur la Lune venait à manquer ?


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‌La Lune est un astre éclairé par le soleil, tournant de façon synchrone autour de notre belle planète. Elle nous montre toujours la même face appelée face visible. L’autre face est appelée face cachée.

pas sur la lune
Image par Ponciano de Pixabay

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La Lune est déjà une très vieille dame puisqu’elle s’est formée il y a plus de 4 milliards d’années, bien après la formation du système solaire.

Les études sur la Lune ont commencé il y a bien longtemps, avant même l’invention du télescope au XVII ème siècle. En effet, des représentations possibles de cet astre, datées du troisième millénaire avant notre ère, ont été découvertes en Irlande.

Des traces écrites de l’observation d’une éclipse solaire remontant à 1223 avant JC, ont été retrouvées au Proche Orient.


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De siècles en siècles, les observations sur la Lune ont été notées, les cartographies se sont précisées et les cycles lunaires ont été compris dès le VIII ème siècle avant JC.

Les cycles de la Lune sont très important puisqu’ils ont des effets sur la Terre, comme les marées par exemple. Mais on s’interroge depuis très longtemps sur l’influence de la Lune sur les végétaux par exemple.

Archimède, plus de 200 ans avant JC, a construit un planétarium qui permettait de voir les mouvements de la Lune.

Au fil des siècles, les savants ont émis des hypothèses qui furent validées ou non, et ce n’était pas toujours aussi simple pour eux.

On peut dire que la Lune a longtemps suscité bon nombre de questions, ce qui est toujours le cas avec sa face cachée.

L’invention du télescope a tout changé

L’invention du télescope a été une avancée majeure dans l’histoire de l’astronomie puisqu’il a notamment permis de voir que la Lune n’est pas lisse. En effet, il y a des montagnes et des cratères. Les cartographies sont plus précises.

Mais, on est déjà au XVII ème siècle. Depuis, il y a eu de gros progrès techniques et c’est grâce à l’exploration spatiale que nos connaissance sur la Lune se sont étendues.

Si dans un premier temps l’observation depuis la Terre ne permettait que d’étudier la face visible, tout a changé depuis qu’on peut se poser sur la Lune. Ce qui permet ainsi d’étudier sa face cachée. La première image de la face cachée de la Lune date de 1959, une image obtenue grâce à la sonde soviétique Luna 3. D’ailleurs à cette époque, la conquête spatiale est devenu un enjeu majeur entre les Etats Unis et la Russie.

Que sait-on aujourd’hui à propos de la lune ?

Les programmes spatiaux se sont développés dans différents pays : les Etats-Unis, la France, la Russie, le Japon, l’Inde, la Chine.

Des sondes sont envoyées régulièrement sur ou autour de la Lune, des robots y sont déposés, il y a eu des vols habités…et il y en aura encore.

12 êtres humains ont déjà marché sur la Lune, des prélèvement ont été effectués, des instruments scientifiques y ont été déposés sur sa surface.

C’est vrai que la Lune a suscité un grand intérêt depuis la nuit des temps jusque dans le début des années 1970 où elle a été quelques peu délaissée au profit d’autres corps célestes.

Mais depuis les années 1990, elle représente de nouveau un intérêt majeur. Elle est d’ailleurs devenue la principale destination des sondes pour explorer le système solaire et de nouveaux pays développent leurs propres programmes comme le Japon par exemple. On n’en donc pas encore fini avec la Lune.

Les programmes spatiaux sont multiples et nombreux. Cependant, il y a un problème ! En effet, même si la Lune est de grande taille, il n’y a que quelques sites qui suscitent un réel intérêt (une dizaine environ).

Et depuis le traité de l’espace datant de 1967, il n’ y aucune loi pour réglementer tout cela. Le hic c’est qu’il y a beaucoup de projets à plus ou moins court terme, beaucoup trop pour seulement peu de sites.

Les études sont essentiellement axées sur les caractéristiques lunaires et les ressources matérielles notamment en terre rare dont le sol de la Lune regorge à certains endroits ou l’uranium…

Ne reste plus qu’à espérer que tous ces projets ne génèrent pas de conflits entre les nations.