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On en parle beaucoup, mais c’est quoi l’endométriose ? C’est une maladie gynécologique qui touche 10 % des femmes. Celles qui en souffrent ont des pertes vraiment très abondantes durant leur période menstruelle, souvent accompagnées de fortes douleurs, Cette maladie peut être également associée à de la fatigue ou de la polyarthrite rhumatoïde (qui est une maladie dégénérative inflammatoire chronique) par exemple.
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Cette maladie, encore mal diagnostiquée, est souvent associée à la difficulté de concevoir un enfant.
Il arrive que cette maladie soit asymptomatique. De plus, pour pouvoir poser un diagnostic, il faut effectuer un prélèvement d’un fragment de nodule par coelioscopie. Cet examen chirurgical n’est actuellement pas programmé pour déceler uniquement l’endométriose. Il faut y associer un autre motif.
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Des traitements pour lutter contre l’endométriose ?
Il existe des traitements dont les choix thérapeutiques dépendent du but que les femmes se donnent. Le plus souvent, il s’agit dans un premier temps de soulager les douleurs puis de lutter contre l’infertilité.
L’endométriose fait l’objet de plusieurs études afin d’en connaître les mécanismes et son lien avec l’infertilité, de déterminer s’il y a des facteurs génétiques, ou encore pour en connaître la cause….
Au cours des différentes études menées, des facteurs de risques ont été décelés comme des cycles menstruels courts (inférieur à 24 jours) ou à un faible poids à la naissance par exemple…
Un lien a été également établi entre un stress oxydatif important et les formes les plus sévères d’endométriose. Le stress oxydatif correspond à une agression de nos cellules. Cependant si le lien a été fait entre les deux, on ne sait pas encore, pour le moment, si c’est le stress oxydatif qui est la cause de l’endométriose ou si c’est le contraire.
Des chercheurs étudient également l’impact environnemental et notamment le rôle que pourraient avoir les perturbateurs endocriniens. Les perturbateurs endocriniens sont des substances étrangères à notre organisme, d’origine chimique, qui sont capables d’interférer avec nos organes, surtout ceux qui sécrètent les hormones, perturbant ainsi le bon fonctionnement de l’organisme. Les effets peuvent se voir rapidement ou bien plusieurs génération après.
Les recherches visent également à trouver de nouveaux traitements. En effet, certaines femmes prennent des traitements hormonaux pour réduire leurs douleurs mais qui ne sont pas compatibles avec une grossesse.
Plusieurs recherches sont en cours dans le monde, notamment une sur l’utilisation des ultrasons haute fréquence ou une autre sur les bénéfices pour la fertilité d’une chirurgie avant une procréation médicalement assistée.
En 2019, un plan national de prise en charge de cette maladie a été décidé. L’objectif est de détecter cette maladie plus tôt (dès l’adolescence) et d’avoir des parcours de soins dédiés dans chaque région.
Dernièrement cette maladie a été ajoutée au programme des étudiants en médecine.