Courir une fois par semaine réduit le risque de mortalité


ANNONCES

Courir au moins une fois par semaine c’est réduire son risque de mortalité de près 27%. Et ce sont des scientifiques qui le disent ! Si le message n’est pas nouveau, il se voit confirmer aujourd’hui par les résultats d’une nouvelle enquête internationale menée par des chercheurs  d’Australie, de Thaïlande, d’Autriche et de Finlande.

courir
Public Domain/skeeze/Pixabay

ANNONCES

En fait ces derniers n’ont pas mené une nouvelle étude mais ont analysé les résultats de quatorze études déjà menées sur le sujet et portant sur 232 149 participants !

Selon leurs conclusions  –  elles ont été publiées dans le British Journal of Sports Medicine – la course à pied réduirait de 27 % le risque de mortalité toutes causes confondues chez l’homme et la femme.

L’autre « bonne » nouvelle, c’est que l’enquête a également montré que n’importe quelle quantité de course était associée à un risque moins élevé de maladies cardiovasculaires (-30%) et permettait de faire baisser de 23% le risque de décès après un cancer.


ANNONCES

Combien de temps faut-il courir pour réduire le risque de mortalité ?

Dans leurs conclusions, les auteurs de l’étude ont toutefois précisé qu’ils n’étaient pas parvenu à établir une quantité minimale de course permettant de réduire son risque de mortalité. Rappelant que leur méta-analyse s’est avant tout fondée sur de l’observation, ils ont insisté sur le fait qu’ils ne pouvaient pas établir de lien de cause à effet.

Sans trop se mouiller, les scientifiques ont toutefois insisté sur un point : courir, peu importe la durée ou la fréquence, est dans tous les cas meilleur pour la santé que de ne pas courir du tout.

Courir c’est bon pour la santé

Il y a quelques années déjà, c’était en 2012, des chercheurs de la Copenhagen City Heart, elle nous apprenaient que faire du jogging (au moins 1 heure par semaine) permettait de gagner jusqu’à 6 ans d’espérance de vie (6,2 ans pour les hommes et 5,6 ans pour les femmes).

Avant d’en arriver à cette conclusion, ils avaient examiné les données et notamment les taux de mortalité de 20.000 hommes et femmes âgés de 20 à 93 ans depuis 1976.

Puis d’en arriver à la conclusion que la pratique régulière du jogging augmentait la longévité puisqu’une baisse de la mortalité de 44% avait été observée chez les joggeurs réguliers.