10 conseils pour bien réviser ses examens


ANNONCES

À l’aube des examens, Le Pr Francis Eustache, neuropsychologue, Directeur d’Etudes à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes (EPHE), Directeur d’une unité de recherche de l’Inserm à l’Université de Caen Normandie (U 1077) et Président du Conseil scientifique de l’Observatoire B2V des Mémoires et Bérengère Guillery-Girard, neuropsychologue, Maître de conférences à l’EPHE, tous deux auteurs de l’ouvrage « La neuroéducation, la mémoire au cœur des apprentissages » (Editions Odile Jacob, 2016) nous livre 10 conseils utiles pour bien réviser ses examens.

réviser ses examens
CC0 Public Domain /Pixabay

ANNONCES

Les vertus de la sieste : par exemple, la sieste courte de 20 minutes après le déjeuner n’est pas un mythe. La digestion demande de l’énergie et fatigue… Alors écoutez votre corps et évitez les révisions juste après les repas !

– Fractionner les temps de révisions : il est important de fractionner ou de distribuer les épisodes d’apprentissage en tenant compte de nos capacités attentionnelles. Il vaut mieux proposer plusieurs épisodes de révision d’une durée d’une vingtaine de minutes étalés sur plusieurs jours plutôt que de passer beaucoup de temps en un ou deux jours.

– Répéter : plus on répète ou relit le même cours, plus l’information est mémorisée.


ANNONCES

– Etre actif : être actif ou acteur de son apprentissage en s’entraînant avec des exercices par exemple.

– Métacognition : c’est tout simplement « savoir ce qu’on sait déjà » et ce qu’on ne sait pas encore, ou faire le point régulièrement sur ses connaissances pour réviser…. Cela permet d’ajuster sa méthode de révisions sur les connaissances qui n’ont pas encore été assimilées.

– Richesse de l’encodage : c’est créer une représentation mentale, pourquoi ne pas y mêler de l’émotion voire visualiser ce qu’on apprend (par exemple, visualiser la visite d’un musée si toutefois le sujet de révision est de l’histoire). Ces images renforcent la trace dans notre mémoire.

– Associer avec des connaissances déjà en mémoire : mettre en parallèle les connaissances générales que nous avons en mémoire avec les connaissances personnelles (exemple : « Louis XVI est né le 23 août 1754 ». Je fais le lien avec une connaissance personnelle, « ma maman est née le 23 août ». Cette date personnelle m’aide à retenir cette date de l’histoire importante.

– Associer avec des représentations déjà en mémoire : il est également possible de créer des liens avec des images mentales quand l’information s’y prête. La méthode des lieux, par exemple, consiste à reprendre un espace connu, public ou privé, comme le plan de sa maison, et d’associer mentalement à chaque élément de cet espace une information à mémoriser. Pour restituer les informations, il faudra parcourir l’espace, ici chaque pièce de sa maison, pour réactiver les traces mnésiques associées.

– Organiser l’information : la création de plans, de tableaux, de frises ou de schémas permet le classement ou la catégorisation des informations clés. Organiser l’information à retenir permet d’orienter donc son attention sur l’information pertinente qui doit être retenue.

– Dormir : préserver le sommeil en général mais encore plus pendant les révisions. La nuit, notre cerveau revit les épisodes d’apprentissage pour les consolider de manière efficace en mémoire.

Crédit/source : Observatoire B2V des Mémoires