Faire des câlins à bébé modifierait son ADN


ANNONCES

Pixabay

ANNONCES

On sait que les premières semaines de la vie d’un nouveau-né sont importantes, déterminantes même. Aujourd’hui une équipe de l’université de San Francisco (Californie, Etats-Unis) va d’ailleurs dans ce sens affirmant même que faire des câlins à un nouveau-né modifierait l’ADN de ses neurones.

Selon cette étude dont vous trouverez les résultats en ligne ICI (document en anglais et au format PDF), l’environnement du nourrisson peut avoir un impact et même modifier  » la structure de l’ADN de ses cellules cérébrales, et ce jusqu’à ce qu’il soit sevré ». ‘

Selon le site du magazine français « Science & Vie » cela modifie ainsi la répartition et le nombre de gènes sur le brin d’ADN

Avant d’en arriver à cette conclusion, ils ont mené une expérience sur des souris en observant notamment leur comportement. Puis ils les ont séparées en deux groupes. Dans un premier groupe, des mamans très attentionnées et protectrices; dans un second des souris qui l’étaient nettement moins.


ANNONCES

Au terme de cette expérience ils ont bien sûr comparé les ADN des souriceaux. Et ils ont constaté « une corrélation inverse entre le nombre de gènes copiés-collés dans l’ADN des cellules cérébrales et le degré de maternage de chaque femelle »

Notez toutefois que cette expérience a aussi permis de démontrer que les souriceaux ayant subi de nombreux « copier-coller » génétiques étaient plus stressés et inadaptés une fois adultes.

>>> Sur le même sujet : Les câlins c’est bon pour bébé

L’occasion de revenir sur plusieurs études publiées au début de l’année 2018 à l’occasion de la Journée internationale des câlins (et oui, ça existe).

La première a été menée par des chercheurs de l’Université israélienne Bar Ilan. Selon ses conclusions les enfants qui bénéficient de câlins, et notamment du peau à peau, ont une meilleure gestion du stress, apprennent mieux et ont un meilleur sommeil que les autres.

Une étude britannique a révélé de son côté que les enfants ayant reçu beaucoup de câlins durant les premiers mois de leur vie développaient une plus grande confiance en eux.

Par le passé, et c’est peut-être plus surprenant, une étude en est même arrivée à la conclusion que les câlins avaient un certain pouvoir immunitaire. Pourquoi, comment ? Et bien parce que les câlins agiraient en fait comme un « effet tampon contre le stress ».. le stress qui affaiblit notre système immunitaire.

CC0 Public Domain/Pixabay

Les enfants des hôpitaux ont aussi besoin de câlins

Le quotidien des enfants en bas âge qui sont hospitalisés n’est pas des plus faciles. Aujourd’hui l’association « Main dans la Main » s’est fixée pour objectif de leur permettre de s’évader de l’univers hospitalier et de rejoindre l’univers de rêve où ils s’épanouissent. Pour cela elle recrute des bénévoles qui ont pour mission de câliner, de bercer et de réconforter les bébés malades en l’absence de leurs parents.

Et si aujourd’hui l’association compte déjà 600 « câlineurs » volontaires, elle n’a pas l’intention d’en rester là ! Aujourd’hui elle recrute de nouveaux bénévoles qui devront jouer avec eux, leur lire des histoires, les écouter, leur parler, les bercer si nécessaire…Etc

Une présence rassurante et apaisante qui leur permettra, quelle que soit leur pathologie, bénigne ou grave, quel que soit leur âge, de communiquer, de s’évader, de jouer, de rêver.

Pour devenir « câlineurs » sachez qu’il faut être âgé d’au moins 20 ans, être en bonne forme physique, s’engager pour un an minimum, avoir de nombreuses disponibilités et bien sûr se soumettre à certaines obligations (tous les détails sont ICI)

Interrogée il y a quelques jours par France Inter, la responsable du service pédiatrie générale à l’Hôpital Necker à Paris, Véronique Abadi, a notamment déclaré que ces « câlineuses » et « câlineurs » faisaient partie intégrante de l’équipe soignante.

Puis de préciser « Pour nous c’est un apport important parce que du coup ce sont des enfants calmes, des enfants plus faciles à apprécier sur le plan médical, des enfants qui vont mieux »