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Au-delà de 10 verres d’alcool par semaine, vous perdez 15 mn d’espérance de vie par verre !


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Même si le message n’a rien de bien bien étonnant, il se voit conforté par les résultats d’une nouvelle étude. La consommation d’alcool a bien une influence sur notre espérance de vie. Ce que nous ne savions pas c’est à partir de quelle quantité, elle commençait à vraiment l’impacter.

Aujourd’hui on le sait enfin puisque des scientifiques viennent de fixer le niveau de consommation au-delà duquel la consommation d’alcool commence influence négativement notre espérance de vie.

Selon les résultats d’une très sérieuse étude dont se fait l’écho l’excellent site spécialisé Sciences & Avenir, le niveau de consommation sans danger exagéré est de 100 g d’alcool pur par semaine. Cela correspond environ à 10 verres « standard » : 25 cl de bière, 10 cl de vin, ou 3 cl d’alcool fort.


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Avant d’en arriver à ces chiffres, ils ont procédé à un examen approfondi des habitudes de consommation et des causes d’une éventuelle mort de 600.000 buveurs

Alcool : au-delà des chiffres, l’espérance de vie diminue

Et c’est au-delà de ces quantités, et donc de ces 10 verres par semaine, que l’espérance de vie diminue. Elle a même été chiffrée par David Spiegelhalter, professeur à Cambridge. Si ce dernier n’a pas participé à l’étude, il en a conclu à partir de ses résultats que chaque verre supplémentaire diminuerait l’espérance de vie de 15 minutes.
Notez toutefois que la diminution de l’espérance de vie, en fonction de sa consommation d’alcool, varie aussi selon l’âge. A 40 ans par exemple on la diminue de 6 mois en consommant de 100 à 200 g d’alcool par semaine, d’un à deux  en consommant de 200 à 350 g, et de quatre à cinq ans avec plus de 350 g.

Alcool : nouvelles recommandations

L’occasion de revenir sur les dernières recommandations de Santé publique France et de
l’Institut national du cancer sur la consommation d’alcool.

Dans ces dernières les experts précisent que les risques liés à la consommation d’alcool pour la santé au cours de la vie augmentent avec la quantité consommée ;

• à long terme, la consommation d’alcool est une cause de morbidité et de mortalité pour certaines maladies chroniques comme la cirrhose, certains cancers comme ceux des voies aérodigestives, du foie et du sein et certaines maladies cardiovasculaires, comme l’hypertension artérielle (HTA) et l’accident vasculaire cérébral (AVC) ;
• à court terme, la consommation d’alcool est responsable de traumatismes intentionnels et non intentionnels, notamment des accidents pouvant causer des blessures (et la mort dans certains cas), la mauvaise évaluation des situations à risque et la perte du contrôle de soi. C’est en particulier vrai en cas de consommation ponctuelle importante.

Et d’émettre les recommandations suivantes. Il est notamment recommandé :
• de ne pas consommer plus de 10 verres standard par semaine et pas plus de 2 verres standard par jour ;
• d’avoir des jours dans la semaine sans consommation.

Et pour chaque occasion de consommation, il est recommandé :

• de réduire la quantité totale d’alcool que vous buvez ;
• de boire lentement, en mangeant et en alternant avec de l’eau ;
• d’éviter les lieux et les activités à risque ;
• de s’assurer que vous avez des gens que vous connaissez près de vous et que vous pouvez rentrer chez vous en toute sécurité.

Pour les femmes qui envisagent une grossesse, qui sont enceintes ou qui allaitent : pour limiter les risques pour votre santé et celle de votre enfant, l’option la plus sûre est de ne pas consommer d’alcool.

Pour les jeunes et les adolescents : pour limiter les risques pour votre santé, l’option la plus sûre est de ne pas consommer d’alcool.

D’une façon générale, l’option la plus sûre est de ne pas consommer d’alcool en cas :

• de conduite automobile ;
• de manipulation d’outils ou de machines (bricolage, etc.) ;
• de pratique de sports à risque ;
• de consommation de certains médicaments ; • de l’existence de certaines pathologies.

Il faut noter qu’on autorise une alcoolémie à 0,5g/l ou à 0,2 g/l pour les détenteurs d’un permis de moins de deux ans, alors qu’il existe un sur-risque entre 0 et 0,5g/l.

Dans tous les cas, n’oubliez pas que l’abus d’alcool est dangereux pour la santé. Plusieurs études nous ont déjà démontré qu’une consommation excessive pouvait être à l’origine de sept types de cancers mais avoir aussi de graves conséquences sur les fonctions respiratoires

>>> Alcool des médecins militent pour un prix plancher (voir ICI)

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