Le squelette extraterrestre d’Atacama n’en était pas un (VIDEO)


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GoodManPL/Pixabay

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Tant pis pour ceux qui y croyaient dur comme fer. Mais il semblerait que le squelette extraterrestre d’Atacama n’en était pas un. A mois bien sûr que, comme le dirait si bien Anne Roumanoff, on ne nous dise pas tout…

Souvenez-vous en 2003 on découvre au Chili, et plus précisément dans le désert d’Atacama, un squelette minuscule qui intrigue alors la planète entière. Pourquoi ? Principalement en raison de la forme de son crâne qui ressemble à s’y méprendre à celle d’un extraterrestre sorti tout droit d’un livre de science-fiction. Une forme allongée et inhabituelle qui avait déclenché de nombreuses spéculations à l’époque.

Fin 2012, des analyses génétiques effectuées par l’université Stanford avaient déjà permis d’établir qu’il s’agissait bien d’un être humain et non d’un être venu d’une autre planète.

Aujourd’hui, les scientifique vont plus loin encore. Selon leurs nouvelles recherches ce squelette momifié qu’ils avaient choisi de baptiser « ATA » est en fait celui d’une petite fille aux mutations génétiques rares, associées au nanisme.


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Selon leurs dernières analyses, cette apparence étrange serait la conséquence de mutations rares associées au nanisme, aux malformations et à un vieillissement prématuré apparent.

Et alors qu’en 2012 l’équipe en était arrivée à la conclusion qu’il s’agissait d’un humain ayant vécu 6 à 8 ans, ils affirment aujourd’hui qu’il s’agit probablement d’un enfant « mort-né » ou décédé très peu de temps après la naissance

Et si certaines mutations étaient connues des scientifiques, d’autres ne l’étaient absolument pas. Une découverte qui pourrait à terme permettre la mise au point de traitements pour les personnes souffrant de problèmes osseux.

Notez que ces nouvelles analyses ont aussi permis de déterminer qu’Ata est originaire de l’Île de Chiloé au Chili et qu’il ne date que d’une quarantaine d’années tout au plus.