Des ovaires artificiels pour enrayer les symptômes de la ménopause ?

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Et si on parvenait enfin à enrayer les symptômes de la ménopause ? Des chercheurs américains de l’institut de Wake Forest (Caroline du Nord) pensent avoir trouvé la solution : la fabrication d’ovaires artificiels.

La ménopause est l’arrêt des règles qui survient vers l’âge de 50 ans et qui correspond à l’arrêt du fonctionnement hormonal de l’ovaire (source) . Elle entraîne chez les femmes de nombreux effets secondaires (bouffées de chaleur , prise de poids, insomnies, troubles génito-urinaires..etc)

Aujourd’hui, et après avoir mené une expérience sur des rats, les scientifiques pensent que des ovaires artificiels, élaborés en laboratoire, pourraient permettre de remédier à ces symptômes qui peuvent chez certaines femmes devenir rapidement très handicapants.

Nous n’entrerons pas en détails sur le processus de fabrication de ces ovaires car nous préférons nous attarder sur le résultat obtenu par les scientifiques après leur transplantation chez des rates dites « matures ».

Les scientifiques ont en effet observé que les rats concernés  présentaient un taux de graisse moins important que ceux qui suivant un traitement hormonal classique. Et de constater également une amélioration  de leur santé osseuse avec des os moins poreux.

Et si les chercheurs semblent persuadés que ces ovaires artificiels pourront à l’avenir constituer une alternative intéressante aux approches hormonales traditionnelles, des études seront encore nécessaires avant que d’éventuels essais cliniques ne soient menés sur des femmes.

Il est plus facile de perdre du poids après la ménopause

Le saviez-vous ? Il serait plus facile de perdre du poids après la ménopause. Il n’est jamais aisé de perdre du poids, chacune d’entre-nous le sait. Et avec les années qui passent, rien ne s’arrange vraiment. Et pourtant une récente étude américaine nous dans le courant de l’automne 2015 lors de la 26ème réunion de la North Menopuse Society.

Cette étude consisté à suivre les réactions physiques de plus de 900 femmes (630 pré-ménopausées et 274 ménopausées). Ont bien sûr été prises en compte les périodes de sédentarité et d’activité physique de chacune d’entre-elles.

Si chez les femmes ménopausées les scientifiques ont d’abord constaté qu’elles avaient un indice de masse corporel (IMC) plus élevé, ils se sont aussi rendus compte que celles pratiquant une activité physique, même minime comme la marche ou le jardinage, perdaient plus facilement du poids que les autres.

« Nous avons établi un lien entre le tour de taille et le comportement sédentaire chez les femmes ménopausées. Lorsque la ménopause arrive, le changement physiologique des femmes peut diminuer leurs motivations sportives. Il est donc important de pratiquer une activité physique, même légère : elle fait la différence dans la structure corporelle » a déclaré l’un des principaux auteurs de l’étude.