Les fumeurs de cannabis feraient plus souvent l’amour !

Les fumeurs de cannabis feraient plus souvent l’amour ! Dans la série des études qui servent à rien, ou à si peu, on peut dire que celle menée par des chercheurs de la très sérieuse « Stanford University School of Medicine » se porte là. Une vaste étude qui a été menée auprès de 51.000 américains (28.176 femmes et 22.943 homme) entre 2002 et 2015 !

Ceux qui ont acceptés de se prêter au jeu ont été invités à comptabiliser chaque mois, et durant toute la durée de l’étude, le nombre de rapports amoureux qu’ils avaient eu. Ils ont aussi eu à renseigner leur éventuelle consommation de cannabis.

Pixabay/DR

Pour information vous noterez que chez les participants à cette étude 24.5% des hommes et 14.5% des femmes ont rapporté avoir consommé du cannabis.

Et après avoir compilé l’ensemble de ces données, les scientifiques ont constaté que ceux qui fumaient du cannabis avaient globalement plus de relations sexuelles que les autres. En moyenne la moyenne de leurs rapports amoureux était supérieure de 20% !

Cela s’est vérifié aussi bien chez les hommes que les femmes. Ainsi les résultats de cette étude ont montré que les femmes consommant du cannabis avaient 7.1 relations sexuelles chaque mois contre 6 pour les autres. Ecart plus important chez les hommes avec 6.9 rapports chaque mois pour ceux en ayant consommé contre 5.6 pour les autres.

Les fumeurs de cannabis font plus souvent l’amour, oui mais…

Attention toutefois à ne pas prendre les résultats de cette étude au pied de la lettre. D’autres études ont aussi montré qu’une consommation de cannabis pouvait altérer la qualité du sperme mais aussi, et c’est plus inquiétant, provoquer des troubles de l’érection chez les hommes.

Principal auteur de l’étude, le professeur Eisenberg n’a d’ailleurs pas manqué de préciser qu’il ne fallait pas en conclure pour autant que le cannabis était la solution « miracle » pour augmenter la fréquence de ces rapports.

Même si les résultats vont bien dans ce sens, cette étude n’établit pas de lien causal entre la drogue et la fréquence sexuelle.