Grand-Est : la région où l’on fume le plus en France !


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Alors que vient de débuter la 2ème édition de l’opération « Mois sans Tabac », l’ARS Grand-Est (Agence régionale de Santé, ndrl) est plus que jamais impliquée cette année encore. Et ce n’est malheureusement pas le fruit du hasard.

C’est ainsi que la région Grand-Est compte la proportion de fumeurs quotidiens la plus importante de France métropolitaine : 31,3 % des 15-75 ans fument au moins une cigarette par jour (contre 28,2 % en France). Pire encore, les chiffres sont en augmentation. Ainsi, entre 2010 et 2014, le tabagisme quotidien est passé de 29% à 31.3% dans la région.

Myriams-Fotos/Pixabay/Creative Commons

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Et comme si cela ne suffisait pas notez que la région Grand-Est se distingue par une forte consommation féminine. Si elle reste toutefois inférieure à celle des hommes, elle reste au dessus de la moyenne nationale.

A propos du tabagisme féminin. Il faut savoir que chez les femmes, le tabac est responsable d’une augmentation de 20 % du nombre de cancers du poumon entre 2005 et 2010 et d’une augmentation encore plus notable du nombre d’infarctus. La proportion de femmes victimes d’un infarctus avant 50 ans est ainsi passée de 3.7% en 1995 à 11,2 % dix ans plus tard. En 2015, elle se situe autour des 12 %. Le facteur, qui paraît de loin le plus important, est le tabagisme car 85 % des femmes qui font un infarctus sont des fumeuses.


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Pas étonnant donc que La lutte contre le tabagisme soit désormais une priorité de l’ARS Grand Est

L’arrêt du tabac réduit les risques d’AVC

C’est confirmé, l’arrêt du tabac réduit les risques de survenue d’un AVC. Si plusieurs études en sont déjà arrivées à cette conclusion, des chercheurs finlandais de l’Université d’Helsinki ont récemment abondé dans ce sens. Alors que le tabac est un facteur de risque connu (12% des AVC recensés), leurs travaux leur ont permis de confirmer ce qui avait déjà été dit ou écrit ici ou là : s’arrêter de fumer diminue bien le risque

Comment en sont-ils arrivés à cette conclusion ? En comptabilisant les cas d’AVC en Finlande entre 1998 et 2012. Ils ont constaté une baisse sensible du nombre de cas notamment au sein de la population dite « jeune ».

Durant ces 15 années, le nombre d’AVC a ainsi baissé de 45% chez les femmes et de 38% chez les hommes de moins de 50 ans. Chez les plus de 50 ans, risque diminué également mais dans une moindre mesure : -16% chez les femems et – 26% chez les hommes.

Selon les auteurs de l’étude – elle été publiée en Août 2016 – il ne fait aucun doute que les campagnes anti-tabac ont porté leurs fruits, la consommation ayant baissé de 30% durant cette période.