140 produits cosmétiques ont retirés de la vente


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140 produits cosmétiques ont été retirés de la vente car contenant des substances prohibées et donc totalement interdites ! Un retrait effectué après de nombreux contrôles effectués ces derniers mois par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).

Dans un communiqué de presse la DGCCRF explique qu’elle a mené des actions ciblées pour rechercher la présence de ces conservateurs interdits dans des produits cosmétiques. Ils ont été menés aussi bien chez les fabricants qu’au niveau de la distribution. Des contrôles qui ont débouché sur le retrait des rayonnages de plus de 140 références de produits.

CC0 Public Domain /Pixabay

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Un renforcement des contrôles qui a été décidé après des articles de presse dénonçant la présence sur le marché de 23 produits cosmétiques contenant de la methylisothiazolinone et de l’isobutylparaben. Notez que ces deux substances sont interdites, depuis le 12 février 2017 pour la première et depuis le 30 juillet 2015 pour la seconde, en raison, notamment, des réactions allergiques qu’elles peuvent causer.

L’enquête de la DGCCRF a confirmé que des produits cosmétiques contenant des conservateurs maintenant interdits étaient toujours commercialisés ; ces produits ont fait l’objet d’une prescription de retrait immédiat. Les enquêteurs ont également recherché les responsabilités des différents acteurs de la chaîne de distribution de ces produits (fabricants, distributeurs,…)


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Ces investigations complémentaires ont montré que de nombreux lots portaient en fait d’anciennes étiquettes mentionnant la présence de substances interdites alors même que les produits avaient été reformulés et n’en contenaient plus. Il s’agit là d’une négligence dans la mise en œuvre des nouveaux conditionnements.

D’autres produits, en revanche, contenaient effectivement des conservateurs prohibés. Les enquêteurs de la DGCCRF ont mis en évidence différents types de situations : des fabricants qui n’ont pas toujours informé de manière claire et complète leurs distributeurs; des fabricants qui se sont efforcés d’écouler leurs stocks jusqu’à une date très proche de l’entrée en vigueur de cette interdiction; des fabricants qui ont continué à utiliser et à commercialiser ces conservateurs pourtant interdits !

Après ces contrôles, et en raison du nombre particulièrement important de références contenant ces substances prohibées, la DGCCRF a décidé de maintenir une vigilance renforcée. Elle fera plus globalement le point au début de l’année 2018. Respect de la réglementation, sécurité des consommateurs et loyauté de l’information délivrée resteront au coeur de son action.

Des produits cosmétiques sains et sûrs, ça existe !

Souvent pointés du doigt, les cosmétiques n’ont pas toujours bonne presse, et c’est souvent à juste titre. Normal car s ils sont encore trop nombreux à contenir des ingrédients indésirables qu’ils soient irritants, allergènes, cancérogènes ou suspectés d’être des perturbateurs endocriniens.

Pour autant pas question de mettre tous les produits dans le même panier. Juste avant l’été, l’association « 60 millions de consommateurs » a d’ailleurs décidé de publier une liste de produits sains et sûrs car, même s’ils sont encore trop rares, ils existent !

Dans ce numéro hors-série la célèbre association de consommateurs a décidé de publier le guide des produits sains et sûrs. Crèmes, shampooings, déodorants, gels douche, dentifrices… Au total ce sont 150 produits qui ont été testés au sein du rayon hygiène-beauté.

Et la bonne nouvelle c’est sur ces 150 produits, il y en 60 qui sont à privilégier et 52 qui sont à bannir !

Grâce à ce guide, au combien intéressant, on apprend notamment qu’il faut se méfier des mentions de type “sans paraben”. Pourquoi ? Parce que s’il n’y a effectivement pas de paraben dans ces produits, il y a d’autres substances et allergènes encore autorisés et qui sont pourtant suspectés d’être des perturbateurs endocriniens.

Pour en savoir plus procurez-vous le numéro « hors-série » (n°189) de 60 Millions de consommateurs « Cosmétiques non toxiques ». Publié en juillet dernier, il est toujours disponible (version papier ou version numérique) au prix de 5€90.  Pour plus d’infos, rendez-vous sur le kiosque de 60 millions de consommateurs en cliquant ICI

En 2016

Courant 2016 « 60 millions de consommateurs » nous alertait sur ces produits estampillés « naturels » mais qui ne l’étaient au final que si peu. Petit retour en arrière donc…

Ils sont estampillés « naturels » et pourtant ils ne le sont pas tant que ça. Il faut dire que peu de gens prennent le temps d’analyser vraiment les étiquettes des cosmétiques et autres produits de beauté. Et pourtant elles nous apprennent bien des choses… Car pour séduire les consommateurs, les fabricants profitent de la tendance actuelle pour abuser de certains mentions ou pour mettre en avant certains ingrédients qui ne sont pourtant présents qu’en quantité infime.

En effet, et derrière les ingrédients « séduisants » qui sont un peu trop souvent mis en avant par les fabricants, se cache une toute autre réalité. C’est pourquoi l’association « 60 millions de consommateurs » s’est amusée à décrypter ces fameuses étiquettes que personne ne regarde ou presque dans son numéro hors-série « Beauté au naturel ». L’occasion pour la célèbre association de défense des consommateurs de dénoncer certaines pratiques.

Un vrai coup de gueule de 60 millions de consommateurs qui est le fruit d’une simple analyse des étiquettes de 170 produits vendus dans les rayons hygiène et beauté des magasins. Et au final le bilan est plus que contrasté : si 59 produits ont été jugés satisfaisants, 57 ont été qualifiés de passables, et 54 contenaient un nombre excessif de substances indésirables.

Ce que déplore surtout l’association c’est que les fabricants tentent de noyer le poisson en mettant en avant sur les emballages un végétal attirant, alors que de nombreux produits n’en contiennent au final que très peu.

Parmi les exemples cités, celui des crèmes solaires… Et c’est parce que nous sommes en plein dedans que nous avons décidé de nous arrêter principalement sur ce produit actuellement au coeur de l’actualité. 60 millions de consommateurs a pris l’exemple de certaines crèmes solaires censées être « enrichies en beurre de karité et en beurre de mangue »

Sauf que le karité et la mangue n’arrivent qu’en 21e et 22e places dans la composition de ces produits. C’est très « loin derrière un nombre impressionnant d’ingrédients indésirables, dont le benzophenone-4, un filtre solaire organique suspecté d’être un perturbateur endocrinien » déplore l’association

Il y a bien certains produits qui affichent une composition sans reproche, sans aucun filtre organique indésirable et sans substances sous forme de « nanos » (nanoparticules), mais ils sont bien trop rares !

Cette « fâcheuse » tendance se vérifie aussi pour certains gels douches dont la plupart sont surtout composés « d’agents lavants irritants et de substances de synthèse », les extraits naturels étant encore une fois relégués en fin de composition.

Or, il faut savoir que la composition se lit par ordre décroissant d’importance. Les cinq ou six premiers ingrédients déterminent le plus souvent de 80 à 90 % de la formule du produit.