Augmentation inquiétante des cancers du sein et des testicules chez les moins de 50 ans


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Selon une enquête menée par le journal « Le Monde » les cancers restent la première cause de mortalité en France même si la mortalité moyenne a chuté de 34 % entre 1980 et 2012, notamment grâce aux progrès thérapeutiques.

De cette enquête on retiendra deux choses : une incidence des cancers en hausse constante; une augmentation inquiétante des cancers du sein et des testicules chez les moins de 50 ans.

Prenons en exemple le cancer du sein qui selon cette enquête a progressé d’environ 60 % chez les 30-39 ans et chez les 40-49 ans… un âge où le dépistage n’est pas systématisé.

Le dépistage du cancer du sein : alors qu’un collectif de médecins (Cancer Rose, ndrl) remet en cause l’intérêt même de ce dépistage, les autorités de santé continuent, pour le moment en tout cas, de le recommander à toutes les femmes âgés de 50 à 74 ans. C’est ainsi qu’elles sont invitées à se faire dépister tous les deux ans même en l’absence de symptômes ou d’antécédents familiaux. Un dépistage qui est entièrement gratuit.

Inquiétude également en ce qui concerne le cancer des testicules. Sil reste « rare » avec 22 nouveaux cas par 100 000 personnes/an, l’enquête du journal le Monde révèle que le nombre de cas a doublé chez les hommes de 20 à 40 ans.


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CC0 Public Domain/Pixabay
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Une activité physique pour réduire le risque de 13 cancers

L’occasion de revenir sur une étude américaine publiée au printemps dernier et qui été menée par des scientifiques de l’Institut national américain du cancer (NCI). Selon ses résultats, 150 minutes de sport et/ou d’activité physique chaque semaine permettrait de réduire sensiblement le risque de développer 13 cancers sur les 26 qui ont été étudiés.

Avant d’en arriver à cette conclusion, les chercheurs ont étudié les cas de 1,44 million de personnes vivant aux Etats-Unis comme en Europe et âgées de 19 à 98 ans.

Verdict : les personnes ayant une activité physique régulière d’au moins de 150 minutes chaque semaine auraient bien moins de risque que les autres de développer certains cancers : 150 minutes par semaine.

Dans le détail ce risque serait diminué de 42% en ce qui concerne le cancer de l’œsophage; de 27% pour le cancer du foie; de 26% pour le cancer du poumon; de 23% pour le cancer du rein; de 22% pour le cancer de l’estomac…

Dans une moindre mesure des baisses ont également été observées en ce qui concerne les myélomes, le cancer colorectal, le cancer de la vessie, du sein… Elles varient de 10% 20%.

Dans tous les cas, les chercheurs ont constaté que cette activité physique avait des effets bénéfiques y compris chez des personnes considérées à risque (fumeurs, personnes obèses). « Nos résultats montrent que le lien entre exercice et réduction du risque de cancer peut être généralisé à différents groupes de population y compris parmi les personnes en surpoids et obèses et celles qui ont fumé » a ainsi déclaré l’un des auteurs de cette étude.

Pour autant tout n’est pas aussi rose puisque les scientifiques ont aussi constaté une augmentation de 5 % du risque de cancer de la prostate et de 27 % du mélanome chez certaines personnes vivant dans des régions particulièrement ensoleillées des Etats-Unis d’Amérique.