Des nanoparticules de pollution retrouvées dans le cerveau humain


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CC0 Public Domain/Pixabay
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Et si certaines maladies neurodégénératives – on pense en premier lieu à la maladie d’Alzheimer – étaient liées  à la pollution atmosphérique de nos villes ? Des chercheurs de l’université de Lancaster (Royaume-Uni) indiquent avoir retrouvé des particules de magnétite dans le cerveau de 37 personnes âgées de 3 à 92 ans vivant au Mexique comme en Angleterre.

Pour les scientifiques, ces particules fines proviennent très vraisemblablement de la pollution de l’air – combustion des moteurs diesel et essence, émissions industrielles…etc » précise Santé Magazine – et auraient la faculté de pénétrer facilement dans le cerveau en raison de leur petite taille. Comment ? Simplement via la respiration nasale.

« On savait déjà que des nanoparticules de fer étaient présentes dans le cerveau, mais on pensait qu’elles provenaient du fer qu’on trouve naturellement dans le corps, issu de la nourriture » a indiqué Barbara Maher, principale auteure de cette étude publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).

Puis de préciser que les nanoparticules retrouvées dans l’étude étaient plus nombreuses mais aussi plus lisses et arrondies que celles présentes naturellement dans le cerveau. « Ce sont celles qui se créent avec les hautes températures d’un moteur de voiture ou des systèmes de freinage » a t-elle rajouté.


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Faut-il en conclure pour autant que la pollution atmosphérique est directement responsable de l’apparition de certaines maladies neurodégénératives ? Trop tôt pour le dire même si les chercheurs qualifient leur découverte d’importante « les nanoparticules de magnétite pouvant réagir à des champs magnétiques externes et étant toxiques pour le cerveau ».

Comme le rappelle le site Pourquoi Docteur, deux études précédentes avaient déjà établi un lien entre « la présence de magnétite dans le cerveau et l’apparition de la maladie d’Alzheimer.

Alzheimer : des souvenirs de nouveau accessibles?

L’occasion de revenir sur une étude publiée au printemps dernier relative à la maladie d’Alzheimer.Alors que plus de 800 000 personnes sont touchées par cette maladie et 3 millions de personnes sont directement concernées par ses effets dans leur vie quotidienne, des chercheurs américains affirment que les souvenirs des malades n’ont pas disparu mais qu’ils se sont simplement nichés dans des zones inaccessibles du cerveau.

Et c’est en menant une étude sur des souris de laboratoire qu’ils en sont arrivés à cette conclusion. Au cours de cette expérience ils ont infligé des décharges électriques dans le cerveau de deux groupes de souris : des souris « saines » d’une part; des souris qui avaient été modifiées afin de présenter les symptômes de la maladie d’Alzheimer d’autre part. Elle a été renouvelée au bout de 24 heures.

Constat : les souris saines ont manifesté leur peur, contrairement aux souris modifiées. C’est ensuite que les scientifiques se sont intéressés à la zone du cerveau associée aux souvenirs… une zone qu’ils ont stimulé à l’aide de lumière bleue.

Une bonne nouvelle certes mais que les auteurs de l’étude ont aussitôt tempéré rappelant que la transposition de ce « traitement » sur des êtres humains paraissait, dans l’état actuel des choses, assez compliquée à mettre en oeuvre. Les scientifiques n’ont toujours pas mis au point un système similaire pour stimuler le cerveau humain.