Il existe quatre espèces de girafes


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Zoo de la Palmyre 2016 - ©Céline Geoffroy Sanchez
Zoo de la Palmyre 2016 – ©Céline Geoffroy

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Certes cette nouvelle ne devrait pas perturber votre quotidien mais elle bouscule l’ordre établi. Si vous pensiez tout savoir sur les girafes, détrompez-vous ! Contrairement à ce que l’on pouvait penser, il n’existe pas une seule espèce de girafe mais 4 ! Des espèces si différentes qu’elles ne seraient pas en mesure de se reproduire entre-elles. Telles sont les conclusions des chercheurs allemands Axel Janke de l’Université Gœthe et Julian Fennessy de la Fondation de conservation des girafes et ce après une analyse de l’ADN d’une centaine de girafes. Selon Axel Janke chaque espèce est aussi différente l’une de l’autre que les ours bruns et les ours polaires.

«Nous avons étudié les liens génétiques de tous les sous-groupes de girafes sur l’ensemble du continent africain et nous avons découvert qu’il existait non pas un mais au moins quatre groupes très distincts génétiquement qui, apparemment, ne se reproduisent pas entre eux» a t-il ensuite précisé.

Et c’est après cette observation des séquences génétiques des girafes, et malgré leur apparence similaire, qu’ils ont les ont classées en 4 espèces et plusieurs sous-espèces

– la girafe du Sud (Giraffa giraffa) avec deux sous-espèces : la girafe d’Angola (Giraffa giraffa angolensis) et la girafe d’Afrique du Sud (Giraffa giraffa giraffa).
– la girafe Masaï (Giraffa tippelskirchi)
– la girafe réticulée (Giraffa reticulata)
– la girafe du Nord (Giraffa camelopardalis) avec trois sous espèces : la girafe nubienne (camelopardalis), la girafe d’Afrique de l’Ouest (peralta) et la girafe de Kordofan (antiquorum).


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Pour Julian Fennessy, c’est un pas très important pour la protection des girafes dont l’exitence, et on ne le sait peut-être pas assez, est de plus en plus menacée. A ce sujet il a d’ailleurs déclaré « Avec le déclin rapide du nombre de girafes à travers l’Afrique, il est important de comprendre les différences entre chaque espèce afin de mieux gérer leur protection à long terme ».