Si vous êtes accro du café, c’est la faute à vos gènes…


ANNONCES

CC0 Public Domain/Pixabay
CC0 Public Domain/Pixabay

ANNONCES

Si vous êtes accro du café, c’est la faute à vos gènes…En voilà un bel argument que vous pourrez désormais utiliser contre celles et ceux qui estiment que vous abusez un peu trop de la caféine. Une nouvelle étude vous dédouane désormais de toute responsabilité (ou presque) car elle en arrive à la conclusion que cette consommation est la conséquence de variations du gène PDSS2. Elle a menée principalement par des scientifiques britanniques de l’Université d’Edimbourg associés à des chercheurs italiens de l’Université de Trieste.

Rappelons toutefois que l’abus de caféine peut tout de même avoir de sérieuses conséquences sur la santé et qu’il faut savoir raison garder..

Mais revenons-en à cette nouvelle étude pour laquelle les chercheurs ont décortiqué l’ADN de près de 3000 personnes (1200 Italiens et 1700 Néerlandais) tout en prenant en compte la consommation de caféine de chacun.

Et….? Les scientifiques ont constaté que les personnes atteintes d’une variation du gène « PDSS2 » avaient tendance à consommer moins de tasses de café que les autres.


ANNONCES

A noter que dans un premier temps l’étude n’a concerné que des Italiens. Les chercheurs ayant besoin de confirmer ce résultat, ils l’ont ensuite étendue auprès de Néerlandais.

Cité par le Times, le généticien Nicola Pisrastu a déclaré à propos de cette étude « Le gène PDSS2 inhibe la capacité du corps à dégrader la caféine. Ainsi, la caféine reste plus longtemps dans l’organisme, ce qui réduit le nombre de tasses de la journée. « Ils ont besoin d’en boire moins souvent pour avoir les effets positifs de la caféine, comme se sentir moins fatigué et être plus réveillé »

Le saviez-vous ?

Par le passé, plusieurs études ont démontré qu’une consommation régulière de café pouvait avoir de nombreux bénéfices pour la santé et réduire les maladies cardio-vasculaires, les cancers digestifs, le diabète sucré… et même le taux de mortalité. Plus récemment une étude a révélé que les gros buveurs de café (au moins 4 tasses par jour) seraient plus « protégés » que les autres contre la sclérose en plaques (SEP). Bref le café peut-être bon pour la santé à condition bien sûr de ne pas en abuser.

Au printemps dernier une nouvelle étude en est arrivée à le conclusion que boire plus de deux cafés par jour permettrait de réduire de moitié le risque de cancer colorectal. Et plus la consommation est importante, plus le risque serait réduit. Elle a été menée auprès de 5 100 personnes ayant reçu un diagnostic de cancer colorectal et 4 000 autres en bonne santé.

Un bénéfice qui serait en fait acquis dès la première tasse avec un risque réduit de 26% pour les buveurs modérés (de une à deux tasse/jour) et de moitié dès deux tasses et demie quotidiennes.

La « bonne » nouvelle c’est que cela vérifierait avec tous les types de café qu’il s’agisse du bon « vieux » café filtre, d’un instantané, d’un expresso… et même d’un petit déca !

Et il y a tout juste un an, c’était en Août 2015, une autre étude allait exactement dans le même sens. Elle nous avait alors révélé qu’une consommation quotidienne de café avait la faculté de réduire les risques de récidive du cancer du côlon et d’augmenter les chances de guérison.

Portant sur près de mille patients traités en chirurgie et en chimiothérapie pour un cancer colorectal au stade 3, cette étude nous apprenait alors que ceux qui buvaient au moins 4 tasses de café par jour avait un risque diminué de 42% de voir réapparaître la maladie rapport à ceux n’en consommant pas ou n’en consommant que très peu.

Fausses couches : attention à l’abus de café

Même si le café a bien des vertus, attention à ne pas trop en abuser. Un abus de caféine augmenterait en effet les risques de fausses couches. Les couples qui désirent concevoir doivent absolument en avoir conscience préviennent des chercheurs américains.

A l’approche de la conception, deux cafés par jour seraient suffisants pour « dérégler » la machine…qu’ils aient été consommés par la mère comme par le père.

Selon ces scientifiques de l’Ohio State University, le risque de faire une fausse couche serait sensiblement accru à partir d’une consommation de deux boissons caféinées par jour (pendant les jours précédant la conception).

Après avoir pris en compte les habitudes de vie et de consommation de ces couples, les scientifiques ont donc tenu à alerter ceux qui ont un réel désir d’enfant afin qu’ils puissent mettre toutes les chances de leur côté.

De cette étude, on retiendra également que les femmes consommant quotidiennement des compléments multi-vitaminés, avant mais aussi pendant les premières semaines de grossesse, avaient bien moins de risques que les autres de faire une fausse couche (de 55 à 79% de risques en moins).