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Les hommes et les femmes sont égaux ? Pas tout à fait… Il y a bien quelques différences biologiques entre les deux sexes et elles ne vous auront d’ailleurs probablement pas échappé. Et ces différences, il faut absolument les prendre en compte clame haut et fort notre Académie de Médecine. Des différences qui font que les hommes et les femmes ne doivent pas être soignés de la même manière.
Ainsi, et dans un communiqué publié au cours de la semaine, les sages de notre académie indiquent que plusieurs pays européens ont déjà adapté en conséquence leur recherche scientifique et leurs stratégies thérapeutiques, prenant ainsi au moins dix ans d’avance par rapport à la France, où sous prétexte de parité, on évite de reconnaître les différences entre les hommes et les femmes, au mépris des évidences scientifiques et de l’intérêt même de la santé des femmes… et des hommes.
Selon les sages de l’Académie cette primauté donnée au genre sur les réalités du sexe risque de créer une injustice de plus, dont il est du devoir des scientifiques et des médecins de prendre conscience pour alerter et agir.
Dans son rapport l’Académie écrit notamment : « Il est reconnu que les différences liées au sexe déterminent effectivement la prévalence, l’âge d’apparition, la sévérité et l’évolution de nombreuses maladies, le métabolisme, la réponse aux médicaments ou aux régimes, et les comportements ».
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Puis de rappeler que certaines maladies touchent majoritairement les femmes : maladie d’Alzheimer, anorexie, dépression, ostéoporose, troubles alimentaires, maladies auto-immunes (maladies thyroïdiennes – Hasimoto, Basedow, sclérose en plaque, lupus etc.), certains cancers (thyroïde). Inversement, les hommes sont plus fréquemment atteints d’autisme, de tumeurs du cerveau et du pancréas, d’AVC ischémique; ils sont aussi plus enclins aux conduites à risque (alcool, drogues) et à la violence.
D’autre part on sait aussi que les milliards de bactéries qui constituent notre microbiote, sont en proportions différentes, de sorte qu’elles confèrent des susceptibilités différentes à leurs hôtes masculins ou féminins.
Puis de souligner que l’incidence et la progression de nombreuses maladies diffèrent d’un sexe à l’autre, de sorte que le sexe peut à lui seul être un facteur protecteur, parfois plus important que les traitements existants, et que l’efficacité des stratégies thérapeutiques ou préventives dépend en grande partie du sexe. On sait, par exemple aujourd’hui que globalement les femmes font une fois et demi à deux fois plus d’accidents secondaires liés aux médicaments que les hommes, ce qui représente un coût humain et financier exorbitant et…évitable ; inversement, les hommes sont moins bien traités que les femmes pour les maladies plus féminines (ostéoporose).
Pour toutes ces raisons, et bien d’autres… l’Académie préconise
– de réviser fondamentalement les principes établis de la recherche fondamentale et clinique jusqu’à la pratique médicale et la vie de tous les jours en essayant de faire la part des choses entre les différences biologiques liées au sexe et les contraintes social es liées au genre
– de concevoir et/ou interpréter les études sur l’Homme ou l’animal en tenant compte du sexe
– d’intégrer dans la formation des médecins et des professionnels de santé les différences liées au sexe autres que celles seulement liées à la reproduction
– de passer enfin d’une médecine indifférenciée à une médecine sexuée ;