Trop de réseaux sociaux, risque accru de troubles alimentaires ?


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CC0 Public Domain /Pixabay
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Les réseaux sociaux c’est bien mais c’est un peu comme tout : en abuser ne serait pas sans risque ! Et pour une fois on n’évoque ces fameux rayons bleus qui, émis par nos écrans, sont considérés comme nocifs pour les yeux en cas de surexposition. Cette fois c’est de troubles alimentaires dont il s’agit !

Figurez-vous que selon une étude – ses résultats viennent d’être publiés dans la revue Journal of the Academy of Nutrition and Dietetics – abuser des réseaux sociaux augmente le risque de développer des troubles alimentaires (anorexie, boulimie, apparition de complexes).

Avant d’en arriver à cette conclusion des chercheurs de l’université de Pittsburgh (Etats-Unis) ont interrogé 1765 jeunes adultes, tous âgés de 19 à 32 ans. Ils ont bien sûr été invités à renseigner leurs habitudes en ce qui concerne leur utilisation des réseaux sociaux : Facebook, Twitter, Youtube, Instagram, Snapchat…etc. Puis ils se sont intéressés aux éventuels troubles alimentaires qu’ils pouvaient rencontrer.

Verdict sans appel : parmi les participants à l’étude, ceux passant le plus temps sur les réseaux sociaux avait jusqu’à 2.6 fois plus de risque que les autres de développer des troubles alimentaires. Cela s’est vérifié quelque soit l’âge, le sexe ou la condition sociale.


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« Les résultats de cette étude indiquent une association forte et cohérente entre usage des réseaux sociaux et troubles alimentaires » ont déclaré les auteurs de l’étude.

Pour tenter d’expliquer ce phénomène ils ont aussitôt rajouté « Les réseaux sociaux associent de nombreux aspects visuels des médias traditionnels en plus d’offrir la possibilité d’interagir avec d’autres et de propager des stéréotypes pouvant aboutir à des troubles alimentaires et des complexes ».

Est-ce que le simple fait de voir les photos des autres peut ainsi influencer notre comportement et nous donner des complexes ? C’est une explication possible et sur laquelle les scientifiques entendent bien continuer de travailler. En même temps, on pourrait dire la même chose avec tous ces corps « parfaits » qui s’affichent dans nos magazines, dans les publicités, les films… non ?