Les Français veulent un plafonnement des tarifs pratiqués par les dentistes


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 CC0 Public Domain/Pixabay
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Alors que l’échéance présidentielle de 2017 se rapproche doucement mais surement, l’Institut Elabe et RMC sondent actuellement l’opinion publique sur différents thèmes, l’objectif étant de « dégager des propositions concrètes pour améliorer leur quotidien.

Et en ce qui concerne la réforme « indispensable » de notre système de santé, il y une quasi unanimité sur les tarifs des soins dentaires. 92% des personnes interrogées (jusqu’à 97% chez les plus de 65 ans) se disent en effet favorables à leur plafonnement, notamment en ce qui concerne le prix des prothèses ! Par cette mesure, les personnes interrogées estiment que l’on mettrait ainsi fin aux abus de certains praticiens. Dans le détail des chiffres sachez que 60 % des sondés sont « tout à fait favorables » à l’instauration d’un plafond pour les soins dentaires et 32 % plutôt favorables.

Plus généralement, sachez que 88% des Français se disent favorables à l’instauration de sanctions contre médecins qui pratiquent « des dépassements d’honoraires à partir de 50% au-dessus du tarif de la Sécurité sociale ».

Sondage « Objectif 2017 : ce que veulent les Français » Elabe pour RMC, réalisé en ligne auprès d’un échantillon de 1 000 personnes âgées de 18 ans et plus.

Soins dentaires : près de 40% des français y renoncent faute d’argent

L’occasion de revenir sur ces trop nombreux français qui renoncent aux soins dentaires, faute d’argent. En octobre dernier, une étude a confirmé qu’ils étaient de plus en plus nombreux à renoncer aux soins dentaires faute de moyens financiers suffisants.


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Menée par SantéClair, elle a consisté dans le suivi de 500 patients ayant fait établir des devis dentaires. Un an plus tard, il s’agissait de vérifier si les traitements avaient ou pas été engagés. Les données des bénéficiaires de la Couverture maladie universelle (CMU) ou de l’Aide à l’acquisition d’une complémentaire santé (ACS) ont été volontairement écartées.

Et le verdict est malheureusement sans appel : un renoncement aux soins a été constaté dans près de 40% des cas ! Ainsi, et sur 500 patients, seuls 213 (soit seulement 42,6% d’entre-eux) avaient effectué la totalité du plan de traitement proposé.

Autre constat, et dès lors que les sommes supérieures à 1.000 euros, le renoncement est de près 50%. Au-delà de 2.000 euros, ce score passe à un patient sur 5.

Un plafonnement des soins dentaires, tel qu’il est souhaité aujourd’hui par une majorité de français, pourrait-il changer la donne ?

Près d’un Français sur deux a peur du dentiste

Mais les tarifs pratiqués n’expliquent pas tout, car les Français ont aussi peur du dentiste

Ainsi, et selon une récente étude réalisée par OpinionWay pour Doctolib – elle a été publiée en mars dernier – 48% des français avouent aujourd’hui avoir particulièrement peur d’aller chez le dentiste. Cela se vérifie plus particulièrement chez les femmes mais aussi chez les jeunes de âgés de 25 à 34 ans. C’est parmi ces deux catégories que l’on trouve le plus d’angoissés à l’idée de se faire soigner les dents mais aussi les plus demandeurs d’astuces anti-stress…

Via ce sondage, Doctolib a voulu connaitre le rapport que les Français entretiennent avec leur dentiste et a fait réaliser une étude par OpinionWay* sur ce sujet. Si les femmes sont les plus angoissées à l’idée d’aller chez le dentiste, elles sont aussi avec les jeunes les plus demandeuses de subterfuges pour oublier leur appréhension. Un souci bien loin des 65 ans et plus.

A propos de Doctolib : Doctolib (www.doctolib.fr) est le leader français de la recherche et prise de rendez-vous médicaux en ligne avec 8000 praticiens réservables en ligne (dont 1700 dentistes) et 3,5 millions de patients chaque mois. Fondée en octobre 2013 par Stanislas Niox-Chateau, Ivan Schneider et Jessy Bernal, Doctolib a pour objectif d’améliorer le quotidien des professionnels de santé et des patients. La société emploie aujourd’hui 220 salariés et compte des collaborateurs dans plus de 20 villes en France. Elle a levé 23M€ en 2 ans grâce à 3 tours de tables réalisés auprès d’entrepreneurs et fonds reconnus : Bertrand Jelensperger, Antoine Freysz, Olivier Occelli et Maxime Forgeot, rejoints par Pierre Kosciusko-Morizet, Pierre Krings et Nicolas Brusson, puis par le fonds international Accel.

Un Français sur deux a peur d’aller chez le dentiste. Un stress générateur de comportements plus ou moins rationnels.

Entrons maintenant dans le détail des chiffres : un Français sur deux a donc « encore » peur d’aller chez le dentiste aujourd’hui (48%) alors même que les anesthésies nous permettent d’y aller quand même plus sereinement qu’autrefois. Les femmes sont bien plus concernées (55%) que les hommes (40%) et en particulier la tranche d’âge des 25-34 ans (54%).

De ce fait, les femmes réagissent plus fortement à cette peur que les hommes concernés, et de façon plus ou moins rationnelle :

Et c’est la peur de la douleur qui entre en première ligne pour expliquer ce « stress » du dentiste. C’est en effet l’idée de la douleur qu’elles vont ressentir qui inquiète 40% des personnes interrogées. Parmi elles 47% de femmes et 32% d’hommes. Et c’est encore une fois chez les jeunes que le chiffre est le plus élevé puisqu’il atteint 49% chez lez 25-34 ans. A contrario les moins 65 ans et plus sont apparaissent comme les moins inquiets (38%).

Et plus le rendez-vous approche, plus les Français interrogés s’inquiètent. Ainsi ils sont tout de même 28% à voir leur angoisse empirer à l’approche du rendez-vous, dont 33% de femmes pour 22% d’hommes, et également 33% pour les 35-49 ans et 32% pour les 25-34 ans.

Pour évacuer le stress, chacun sa méthode : 12% déclarent envisager de se faire accompagner par un proche avant un rendez-vous (14% pour les femmes, 9% pour les hommes). Un chiffre qui grimpe chez les jeunes avec 24% chez les 18-24 ans ! Les plus de 65 ans font encore une fois bande à part puisqu’ils ne sont que 4% à éprouver le besoin d’être accompagnées.

Reculer pour mieux sauter ? 17% des sondés déclarent avoir eu envie d’annuler ou de reporter leur rendez-vous chez le dentiste à cause du stress ! Et ce sont toujours les femmes et les jeunes qui sont les plus concernés avec des chiffres qui grimpent respectivement à 22% et 23% contre seulement 11% d’hommes.

Le Top 5 des alternatives à cette peur, quelques idées déjà suivies par les dentistes

Pour lutter contre cette peur, Doctolib a proposé aux personnes interrogées des idées qui leur permettaient d’évacuer leur stress et d’oublier cette peur du dentiste qui les tétanise. Voici le top 5 de ces astuces selon leurs déclarations :

– De la musique ambiante : 69%
– Une lumière plus douce : 60%
– Un aquarium ou la possibilité d’écouter sa propre musique : 41%
– Une bougie parfumée ou un diffuseur de parfum : 37%
– Une télévision au plafond : 35%

Doctolib, un rendez-vous avec un professionnel de santé en quelques clics, et des fiches détaillées pour chaque praticien

Doctolib facilite l’accès aux soins en fournissant un agenda en ligne qui permet au patient de prendre un rendez-vous chez son praticien à toute heure, gratuitement et en quelques clics. Le site propose aussi tous les détails liés à chaque praticien sur sa fiche individuelle, ce qui peut rassurer les « frileux », en leur donnant une meilleure visibilité sur leur prochaine visite chez le dentiste.

Stanislas Niox-Chateau, Président Cofondateur de Doctolib commente : « Malgré tous les progrès en matière de soins dentaires, les Français semblent avoir toujours aussi peur du dentiste. Heureusement les informations que celui-ci peut renseigner sur sa fiche profil sont un gage de transparence et donc un soulagement dans le parcours du patient. Et rien que le fait de prendre rendez-vous en quelques clics met ce patient sur la voie d’une consultation avec moins de stress ! ».

* Une étude réalisée par OpinionWay pour Doctolib du 16 au 17 mars 2016 auprès d’un échantillon de 1012 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. L’échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence. L’échantillon a été interrogé par questionnaire auto-administré en ligne sur système CAWI (Computer Assisted Web Interview). OpinionWay a réalisé cette enquête en appliquant les procédures et règles de la norme ISO 20252.