L’amitié serait plus forte que la morphine


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 CC0 Public Domain /Pixabay
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La morphine est un antidouleur couramment utilisé. Son utilisation est liée à l’intensité de la douleur et non à la gravité de la maladie.  Mais pour moins souffrir, il y aurait également une autre solution, bien plus naturelle : l’amitié.  Selon certains scientifiques elle serait encore plus forte que la morphine. Un message un brin surprenant mais qui émane pourtant d’une équipe de chercheurs britanniques de l’Université d’Oxford.

Avant d’en arriver à cette conclusion, ils ont analysé les données de 1.100 participants. Pour chacun d’entre-eux les chercheurs ont étudié le lien entre amitié et tolérance à la douleur, sachant que l’amitié était représentée par le nombre de personnes contactées au moins une fois dans le mois. Verdict : les personnes les plus entourées étaient aussi celles qui souffraient le moins,

Pour les chercheurs ce phénomène pourrait avoir pour explication la présence des endorphines, appelées aussi « hormones du plaisir » et dont les effets analgésiques ont déjà été démontrés via différentes études.Ces hormones naturelles sont sécrétées par notre cerveau lors d’activité physique intense, excitation, douleur et orgasme.

A partir de cette étude, les scientifiques ont également constaté que les personnes les plus stressées étaient aussi celles qui avaient le moins d’amis. « Des études suggèrent que la quantité et la qualité de nos relations sociales influent sur notre santé physique et mentale et peut même être un facteur déterminant notre espérance de vie » a notamment déclaré Katerina Johnson, principale auteure de l’étude.


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