Arrêts maladie : les syndicats opposés aux nouvelles règles


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DarkoStojanovic/CC0 Public Domain/Pixabay
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En matière d’arrêts maladie, la Sécu veut changer les règles et imposer aux médecins une sorte de barème qui, s’il est respecté, leur permettrait de recevoir une prime :  5 jours d’arrêt pour une grippe, 3 pour une angine, 21 jours pour une entorse grave à condition que le patient effectue « un travail physique lourd »….etc

Une mesure qui viendrait s’ajouter à celles déjà en place, les médecins ayant désormais de nombreux objectifs à respecter dans le cadre de la fameuse « Rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP) ». Quant à ceux qui ne la respecteraient, ils pourraient se voir appliquer un « malus ».

Bref, et pour faire court, le médecin ne pourrait plus vraiment décider de lui-même de la durée d’un arrêt de travail. Car qui dit « arrêt de travail » dit aussi indemnités journalières à verser.. des indemnités qui coûtent cher à l’Assurance Maladie.

Sauf que les médecins ne sont pas vraiment d’accord. Plusieurs syndicats protestent contre cette mesure en insistant tout particulièrement sur le fait que les patients sont tous différents et que seul le médecin traitant est à même de juger quelle durée est la mieux adaptée à chacun.


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Une maladie ne provoque pas les mêmes effets sur tout le monde…  Cité par le quotidien régional « La Dépêche« , Olivier Darreye, délégué pour Midi-Pyrénées du syndicat de médecins généralistes MG, a notamment déclaré . «Si un maçon souffre d’un mal de dos, il devra être arrêté plus longtemps que s’il est employé de bureau et passe sa journée assise. Si, de plus, il souffre d’une pathologie comme le diabète, la donne change encore».