Crash du vol de la Germanwings : il y a des médecins qui savaient…


ANNONCES

journal-news

C’est l’un des faits divers qui a le plus marqué la France en 2015 : le crash du vol 9525 de la Germanwings survenu le 24 mars au sein du massif des Trois-Évêchés. Un terrible accident qui a causé la mort de 149 passagers et membres d’équipage. L’Airbus A320-211 s’est écrasé une demi-heure seulement après son décollage de Barcelone et ce après un acte délibéré du co-pilote allemand, Andreas Lubitz.

10 mois après le drame, certains échanges entre Andreas Lubitz et ses médecins viennent d’être dévoilés par « Le Parisien ». Ils confirment, si besoin en était, que des médecins étaient parfaitement conscients des risques.

Craignant de devenir aveugle, une situation qui aurait mis fin à sa carrière de pilote, il avait consulté de nombreux spécialistes et confié ses angoisses. Et si aucun médecin n’avait réussi à établir de diagnostic, plusieurs d’entre-eux s’étaient inquiétés des conséquences que cela semblait avoir sur sa santé mentale. Certains s’étaient montrés plus catégoriques encore affirmant que le problème ne venait pas de ses yeux… mais plutôt de sa tête !


ANNONCES

Le jeune homme avait d’ailleurs déjà fait une grave dépression en 2009 et eu des tendances suicidaires. Après 9 mois et demi de thérapie, il avait été considéré comme « guéri » et avait réussi à reprendre sa formation de pilote avant de décrocher son job au sein de la Germanwings.

Un mois avant le drame, Andreas Lubitz avait consulté 7 médecins. L’un d’entre-eux aurait déclaré aux policiers chargés de l’enquête « Mon Dieu, je n’ai pas envie que cet homme-là soit aux commandes d’un avion », le décrivant comme un homme trop peu sûr de lui, un homme sous pression.

Conscients des problèmes psychologiques de leur patient plusieurs médecins, dont son psychiatre personnel, avaient établi des arrêts de travail. En vain… Andreas Lubitz n’en tiendra pas compte et ne les transmettra jamais à son employeur.

La suite, vous la connaissez.. Contraints au « secret médical », les médecins auraient-ils dû avertir la Germanwings ? Le débat n’a pas fini de faire réagir.