« Vivre dans l’Allemagne en guerre » : ce dimanche 9 mai 2021 sur France 5


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« Vivre dans l’Allemagne en guerre » est le documentaire évènement proposé par France 5 ce dimanche soir du 9 mai 2021. Rendez-vous dès 20h55 sur la chaîne ou sur France.TV pour le replay.

« Vivre dans l'Allemagne en guerre »
France Télévisions/FTV

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« Vivre dans l’Allemagne en guerre » : présentation

À partir de quelques correspondances et de journaux intimes qui nous permettent d’entendre la voix de ces civils allemands, pour l’essentiel des femmes, à travers les images surprenantes enregistrées par les films amateurs tournés au fil des jours et des saisons, ce film montre comment la Seconde guerre mondiale a été vécue, à l’écart du front. Il nous plonge à l’intérieur du pays de 1938 à 1945, dans la chronique ordinaire de la catastrophe, du crépuscule au désastre de l’Allemagne.

Depuis le 30 Janvier 1933 et l’arrivée au pouvoir d’Adolf Hitler, l’Allemagne a été mise au pas. Les opposants ont été anéantis. La presse sous l’entier contrôle du régime, les actualités projetées dans les cinémas et la radio diffusée au cœur de chaque foyer sont les porte-voix de la propagande officielle, omniprésente.
Une immense majorité d’Allemands se range à ce nouvel ordre qui leur promet un avenir radieux.

En témoignent les lettres que s’envoient les fiancés et les époux, bientôt séparés par la guerre, se donnant des nouvelles comme si leur vie continuait d’être normale. Mais après l’euphorie des premières conquêtes, le front se rapproche de plus en plus de l’intérieur même de l’Allemagne qui, sous le déluge des bombes alliées, va devenir une forteresse assiégée.


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Irène Reitz travaille chez un fleuriste à Lauterbach, une bourgade en pleine Forêt Noire. Ernst Guicking, son fiancé, est sous-officier de carrière dans la Wehrmacht et combat en France puis en Russie. Liselotte Purper, qui a 22 ans en 1940, est photographe pour les organismes officiels du Reich. Elle est fiancée à Kurt Orgel, lieutenant dans un régiment d’artillerie qui sera envoyé à Stalingrad. Comme la grande masse des Allemands, ils sont convaincus par le IIIeme Reich.

Tandis que la persécution des Juifs devient un objectif prioritaire, rarissimes sont alors celles et ceux qui parviennent à garder leur lucidité, et qui osent écrire dans leurs journaux intimes ce qui se passe vraiment.

Luthérien fervent, Jochen Klepper relate ses cas de conscience et ses efforts désespérés pour sauver sa femme et sa belle-fille, d’origine juive. Croyante elle aussi, Lisa de Boor vit et travaille à Marburg où elle écrit des contes pour enfants et des poèmes, notant les événements marquants. Mathilde Wolff destine son témoignage écrit sous forme de lettres à ses enfants exilés hors d’Allemagne, bien qu’elle ne puisse pas les leur envoyer, « pour qu’ils sachent plus tard ce que nous avons vraiment vécu », dit-elle.

Ruth Andreas-Friedrich, qui appartient à un groupuscule clandestin de secours aux Juifs, travaille comme journaliste à Berlin. Parallèlement, elle tient pendant toute la guerre son carnet de bord où elle raconte tout ce qu’elle peut, au péril de sa vie. Journaliste pour le Deutsche Allgemeine Zeitung, Ursula von Kardorff est issue d’une vieille famille de la noblesse prussienne. Comme Ruth Andreas-Friedrich, elle ne cesse de confier en secret comment son pays sombre dans l’horreur quand la guerre devient mondiale.