« Zone interdite » et « Enquête exclusive » du 7 mars 2021 : au sommaire ce dimanche soir


ANNONCES

« Zone interdite » et « Enquête exclusive » du 7 mars 2021 : au sommaire ce dimanche soir. Ce dimanche soir sur M6 vous avez rendez-vous avec vos deux magazines d’information « Zone interdite » puis « Enquête exclusive ». Egalement en replay sur 6PLAY. Nous vous proposons d’en découvrir le sommaire et les reportages.

« Zone interdite » et « Enquête exclusive » du 7 mars 2021
© Benjamin DECOIN/M6

ANNONCES

« Zone interdite » et « Enquête exclusive » du 7 mars 2021

« Zone interdite » dès 21h05: Thème de la semaine « Prisons françaises : la vraie vie des détenus »

« En termes de surpopulation carcérale, le résultat n’est pas du tout satisfaisant et j’y travaille. La prison est un mal nécessaire (…) 8 000 projets de constructions de prisons ont été lancés. Est-ce que ça veut dire que je veux incarcérer plus ? Non, je veux incarcérer plus dignement. » déclarait le garde des sceaux Éric Dupont-Morettii, le 14 février 2021 au grand jury RTL-LCI, faisant de la lutte contre la surpopulation carcérale et de la prévention de la récidive, ses priorités.

Après la vague massive de libérations liée au premier confinement, la population carcérale est pourtant repartie à la hausse. Les prisons françaises comptent aujourd’hui 62 673 détenus, soit 4 000 de plus qu’il y a six mois. Aujourd’hui, presque 700 prisonniers dorment sur le sol. Surpopulation carcérale, niveau de suicide en prison parmi les plus élevés d’Europe, il y a un an, le 30 janvier 2020, la Cour européenne des droits de l’homme, dans une décision historique, condamnait la France en dénonçant haut et fort l’indignité de ses prisons. Comment vit-on aujourd’hui derrière les barreaux ? Comment prévenir le risque de récidive ?

De l’incarcération jusqu’à la sortie, pendant près d’un an, dans le Lot-et-Garonne, nous avons suivi la vie des détenus à la maison d’arrêt d’Agen et au centre de détention d’Eysses. Condamnés à des peines allant de 2 à 18 ans de prison, la plupart d’entre eux nous parlent à visage découvert.


ANNONCES

Enclavée en pleine ville, comme toutes les maisons d’arrêt, celle d’Agen est prévue pour les détenus en attente de leur procès et les condamnés à des peines inférieures à deux ans. Là-bas, les détenus vivent encore en dortoirs de six. Lors de notre tournage, 22 détenus y dormaient sur des matelas par terre. Nous y suivons le parcours de Michel, 71 ans qui vient d’être condamné à 18 ans de prison pour meurtre et celui de Kevin, multi récidiviste de 28 ans, tous les deux en attente de leur transfert. Avec eux, nous découvrons le choc carcéral, la hiérarchie entre détenus, la promiscuité, les rapports de force qui s’exercent au sein d’une prison.

À 40 kilomètres de là, à Villeneuve-sur-Lot, le centre de détention d’Eysses est lui prévu pour les condamnés à de longues peines mais qui présentent le plus de chances de réinsertion. Le régime carcéral y est plus souple qu’en maison d’arrêt. La plupart des détenus y travaille, cela permet de cantiner, c’est à dire d’acheter des produits à l’extérieur, et d’indemniser les victimes. L’une des clés pour pouvoir prétendre à une libération conditionnelle. Nous y découvrons le quartier disciplinaire, le « mitard », la prison de la prison, les parloirs avec les familles, seuls liens avec l’extérieur, mais aussi le travail des surveillants et celui des conseillers d’insertion et de probation pour aider les détenus à préparer leur sortie.

Exceptionnellement, nous avons pu ainsi filmer un débat contradictoire, l’audience par laquelle un juge d’application des peines décide si un détenu peut être remis en liberté sans risques pour la société. Mais une vie est-elle possible après l’incarcération ? Nous suivrons les premiers pas à l’extérieur de Jonathan. Condamné à 4 ans de prison, il sort 2 ans avant la fin de sa peine, avec seulement cinquante euros en poche.

La prison doit punir et soustraire à la société les individus qui sont dangereux pour elle. Mais elle a aussi pour vocation de prévenir la récidive et de préparer la réinsertion. En 2021, les prisons françaises sont-elles en mesure de remplir leurs missions ?

« Enquête exclusive » dès 23h05. Le thème de la semaine « Chasseurs de Daesh : la grande traque »

En mars 2019, il y a exactement deux ans, l’État islamique perdait les derniers territoires de son « califat » (Syrie et Irak). Si Al Baghdadi, son chef sera tué par les forces spéciales américaines quelques mois plus tard, Daesh n’est toujours pas mort. De nombreux djihadistes, dont des Français, ont été arrêtés et condamnés. Mais d’autres courent toujours. Ils seraient même plusieurs centaines à s’être réfugiés en Europe où ils vivent aujourd’hui en toute impunité. Où se cachent-ils ? Sous quelles identités ? Quelle est leur nouvelle vie ? Sont-ils des bombes à retardement ?

À l’instar des chasseurs de nazis après la Seconde Guerre mondiale, une poignée d’hommes traque les anciens terroristes de Daesh. Une traque souvent au péril de leur vie, sur le terrain mais aussi sur les réseaux sociaux et le dark net. Ces chasseurs de l’ombre ont, pour beaucoup, subi les exactions de l’État islamique.

Ahmad a perdu son père et son frère, tués par les djihadistes en 2014. Depuis, il a créé un réseau d’une trentaine d’enquêteurs journalistes-citoyens. Depuis Istanbul où il s’est réfugié, il publie régulièrement sur son site internet le résultat de leurs enquêtes. Des informations qui ont déjà abouti à des coups de filets retentissants. Avec lui, et sur la foi de nombreux éléments (témoignages, photos, vidéos), nos équipes ont notamment remonté la piste de deux anciens djihadistes présumés qui vivent aujourd’hui en Allemagne, l’un d’eux y tient un salon de massage.

En France, l’année dernière, un premier djihadiste accusé de crimes de guerre a été arrêté à Marseille. Il s’appelle Islam Allouch, c’est le porte-parole du groupe radical Jaich al Islam. Comment a-t-il pu passer entre les mailles du filet ? Aujourd’hui, en attente de son jugement, nous reviendrons sur son histoire à la lumière de nouveaux éléments.

Cette dénonciation des exactions de l’État islamique est extrêmement risquée. Abdul Kader Al Raqqaoui a failli perdre la vie. Après avoir décapité son jeune frère, les tueurs de Daesh ont voulu le faire taire. Laissé pour mort après trois balles dans la mâchoire et le cou, il s’est réfugié en France et nous a raconté son histoire terrifiante.

Les « Chasseurs de Daesh : la grande traque », une enquête inédite au moment même où l’organisation terroriste reprend des forces en Irak et en Syrie.

« Zone interdite » et « Enquête exclusive » c’est ce dimanche 21 février 2021 à partir de 21h05 sur M6.