Covid-19 : demande d’extension des critères de vulnérabilité aux proches de personnes atteintes d’un cancer


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Covid-19 actu. La Ligue contre le cancer, mobilisée en faveur des personnes atteintes du cancer durant l’épidémie de Covid-19, met en lumière le problème des proches vivant avec des personnes malades immunodéprimées et obligés de se rendre sur leur lieu de travail. Elle a demandé à la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM) qu’ils puissent bénéficier d’un arrêt de travail pour protéger les personnes à risque avec lesquelles ils partagent leur foyer et ainsi éviter au maximum leur contamination, susceptible d’évoluer en une forme grave.

Covid-19
Pixabay

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Aujourd’hui, seules les personnes immunodéprimées, parmi lesquelles les personnes malades du cancer, sont considérées à risque élevé, selon les critères de vulnérabilité établis par le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP). Elles seules peuvent bénéficier d’un arrêt de travail : la mesure de protection ne s’applique pas à leurs proches, qui continuent parfois à se rendre sur leur lieu de travail et deviennent ainsi potentiels vecteurs du virus Covid-19.

Covid-19 : La Ligue contre le cancer se fait le porte-parole de ces personnes

La Ligue contre le cancer se fait porte-parole de ces personnes qui, déjà fragilisées par le cancer, sont exposées à un risque :

– sanitaire : possibilité de développer une forme sévère du Covid-19
– social : si des enfants sont présents dans le foyer, ils se retrouvent démunis en cas de maladie, voire d’hospitalisation, des deux parents
– sociétal : surcharge du personnel médical dans un contexte déjà extrêmement tendu


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Au regard des inquiétudes légitimes des personnes malades du cancer et de leurs proches depuis le début de la crise du Covid-19, la Ligue contre le cancer demande l’accès au dispositif spécifique des arrêts maladie pour les proches vivant au domicile des personnes malades concernées (conjoint, enfant, colocataire, etc.).