Grippe saisonnière : un léger mieux, mais…


ANNONCES

Bonne nouvelle, la grippe saisonnière 2018/2019 régresse encore un peu. Mais attention, cela ne veut en aucun cas dire que l’épidémie est terminée. D’où l’importance de continuer à multiplier les gestes qui permettent d’éviter la transmission de la maladie.

Pixabay/ CC0 Public Domain /

ANNONCES

Grippe saisonnière : les dernières données

Selon les dernières données des médecins du réseau Sentinelles/Inserm, le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimé la semaine dernière à 295 cas pour 100 000 habitants. Si on enregistre 194 000 nouveaux cas, notez que c’est en baisse par rapport à la semaine précédente.

Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en : Nouvelle-Aquitaine (570 cas pour 100 000 habitants), en Occitanie (384 cas pour 100 000 habitants) et Auvergne-Rhône-Alpes (368 cas pour 100 000 habitants). Cela ne veut bien sûr pas dire que les autres régions sont épargnées…

Concernant les cas rapportés, la semaine dernière, l’âge médian était de 32 ans (7 mois à 98 ans) et les hommes représentaient 49% des cas. Les tableaux cliniques rapportés par les médecins Sentinelles ne présentaient pas de signe particulier de gravité avec un pourcentage d’hospitalisation estimé à 1%.


ANNONCES

Evitez de transmettre la grippe : pensez aux gestes barrière

La contribution de chacun est indispensable pour limiter la transmission et la progression rapide de ce virus. Pour cela il suffit d’adopter des gestes simples ou gestes « barrières ».

Lavage des mains
Pour limiter la diffusion des germes et peut être éviter de passer quelques jours au fond du lit avec de la fièvre, quelques gestes simples de prévention doivent être adoptés comme le lavage des mains plusieurs fois dans la journée. Ce geste est indispensable après s’être mouché, avoir toussé ou éternué, après avoir rendu visite à une personne malade, après chaque sortie à l’extérieur et bien sûr avant de préparer les repas, de les servir ou de les prendre. Pour un bon lavage des mains, on conseille d’utiliser un savon liquide (le pain de savon n’est pas aussi hygiénique car il reste humide) pendant trente secondes et de ne pas oublier de frotter les ongles et le bout des doigts, la paume et l’extérieur des mains, les jointures des doigts et les poignets. Le séchage doit se faire avec une serviette propre ou à l’air libre. Une solution hydro alcoolique peut aussi remplacer le lavage des mains sur des mains non souillées.

Mouchoir en papier
Se couvrir la bouche dès que l’on tousse ou éternue (dans sa manche ou dans un mouchoir à usage unique) est un bon préalable qu’il faut également transmettre aux enfants. Utiliser un mouchoir en papier à jeter dans une poubelle fermée tout de suite après usage et se laver les mains ensuite.

Port du masque
Si l’on est malade, un masque chirurgical (que vous trouverez à acheter en pharmacie) permettra d’éviter la diffusion des microbes. Il faut se laver les mains avant de le manipuler, le changer toutes les 4 heures ou dès qu’il est mouillé, ne pas le réutiliser et le jeter dans une poubelle couverte avant de se laver les mains.

Éviter…
Enfin il faut éviter de serrer les mains, d’embrasser, de partager ses effets personnels (couverts, verre, brosse à dent, serviette de toilette…), éviter les lieux très fréquentés (centres commerciaux, transports en commun) et éviter si possible d’y emmener les nourrissons et les enfants.

Aérer
Enfin, pensez à aérer chaque pièce du logement tous les jours pendant au moins 10 minutes pour renouveler l’air.

Grippe saisonnière : c’est quoi ?

La grippe est une infection respiratoire qui peut entraîner chez les personnes à risque des complications graves, telles qu’une pneumonie ou l’aggravation d’une maladie chronique déjà existante (diabète, insuffisance cardiaque ou respiratoire, etc.). La campagne de vaccination anti-grippale a pour objectif de protéger des populations pour lesquelles la grippe représente un risque pour leur santé.

Le vaccin grippal est recommandé, par le Haut conseil de la santé publique, pour toutes les personnes de 65 ans et plus et pour certaines catégories de personnes considérées comme fragiles. C’est le cas des patients souffrant de certaines pathologies chroniques (affections respiratoires, cardiovasculaires, diabète, etc.), des femmes enceintes pour se protéger elles-mêmes mais aussi pour protéger leurs nourrissons, et des personnes en situation d’obésité morbide ainsi que l’entourage familial des nourrissons âgés de moins de 6 mois présentant des facteurs de risque graves.

Crédit/Source : Santé Publique France / Direction générale de la Santé/Bulletin Sentinelles/Inserm