Allergies aux pollens : les graminées sont en première ligne


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CC0 Public Domain /Mojpe

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Vous êtes allergiques aux pollens ? Vous pensiez que les orages vous offriraient un long répit ? Que neni ! Après la pluie, vient le beau temps. Et avec la hausse des températures telle qu’elle est nous est annoncée, sachez qu’il faut s’attendre à une prolifération de nombreux pollens. C’est pourquoi les allergiques vont devoir rester très vigilants et consulter leur médecin ou un allergologue en cas de symptômes.

Et c’est semaine ce sont les pollens de graminées qui décrochent la palme d’or. Le risque allergie est élevé sur toute la France, moyen Bretagne, dans le Nord et autour de la Méditerranée.

Et alors que chênes terminent leur pollinisation sur tout le pays, le risque allergique sera de niveau moyen autour de la Méditerranée et faible ailleurs.

Quant aux pollens de pinacées (pin, sapin, épicéa) qui sont très présents dans l’air, sachez qu’ils ne sont pas allergisants.


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Et puisque vous êtes nombreux à vous poser la question sachez que les flocons blancs qui sont visibles dans l’air et qui tapissent parfois les pelouses proviennent des peupliers et des saules mais ne sont pas des pollens et n’ont pas un caractère allergisant même s’ils peuvent avoir un caractère irritant.

En ce qui concerne les pollens de plantains et d’oseilles, ils seront présents en faible quantité avec un risque d’allergie de niveau faible.

Enfin, et autour de la Méditerranée, notez que d’autres pollens seront augmentation avec un risque d’allergie faible à localement moyen, ce sont les oliviers et les urticacées (pariétaires).

Attention ne vous fiez pas aux accalmies ! Si les pluies annoncées vont limiter temporairement les concentrations de pollens émis dans l’air, elles ne seront que provisoires.

Dans tous les cas, les allergiques aux pollens doivent impérativement suivre leur traitement ou consulter leur médecin.

N’oubliez pas que le Réseau National de Surveillance Aérobiologique vous offre la possibilité de recevoir chaque semaine par e-mail les prévisions du risque allergique des départements de votre choix. Pour cela vous pouvez vous inscrire en cliquant ici

Suivez vos symptômes d’allergies en remplissant le questionnaire journalier sur www.pollendiary.com

Source : Bulletin Allergo Pollinique – Réseau National de Surveillance

Le saviez-vous

Vous souffrez d’asthme ou d’allergies ? Alors préférez vivre à la ferme ! Selon une très sérieuse étude, dont les résultats ont été publiés il y a quelques mois dans la revue spécialisée « Science », les enfants vivant dans cet environnement seraient davantage protégés contre l’asthme et les allergies respiratoires.

L’un des auteurs de l’étude, le professeur Bart Lambrecht, a déclaré à ce sujet «A ce stade, nous avons mis en évidence un lien entre la poussière dans les fermes et la protection contre l’asthme et les allergies».

Puis d’expliquer comment ils sont arrivés à cette conclusion «Pour ce faire, nous avons exposé des souris à de la poussière prélevée dans des fermes en Allemagne et en Suisse. Les tests ont ensuite révélé que ces souris étaient totalement protégées contre l’allergie aux acariens, le cas d’allergie le plus courant chez les humains».

Les scientifiques ont aussi analysé les données de santé de près de 2000 personnes ayant grandi ou pas dans une ferme. Verdict : une grande majorité de celles ayant vécu dans une ferme n’étaient pas enclins aux allergies ou à l’asthme.

Et les les autres alors ? Ils souffraient d’une carence en protéine A20. Cette étude a aussi permis de révéler que cette protéine permettait de «rendre la muqueuse des voies respiratoires moins réactive aux allergènes comme les acariens». Et c’est l’inhalation régulière des poussières présentes dans les fermes qui permettrait justement à cette protéine d’être produite naturellement par le corps humain.

Réduire les symptômes d’une allergie aux pollens

Pour réduire les symptômes d’une allergie aux pollens, le Ministère de la Santé recommande d’éviter de fréquenter des lieux infestés ou de pratiquer des activités de plein-air lorsque les concentrations de l’air en pollens sont élevées. D’autres recommandations peuvent être formulées comme d’éviter de tondre la pelouse ou de ramasser des végétaux (feuilles…), de protéger ses yeux avec des lunettes de soleil, de se changer et de se doucher régulièrement, d’éviter le contact avec d’autres irritants pouvant amplifier les symptômes d’allergies tels que la fumée de tabac.

Symptômes de l’allergie pollinique

L’allergie est une réaction d’hypersensibilité initiée par une réaction immunitaire spécifique à une substance étrangère à l’organisme humain et appelée « allergène ». Il existe différents types d’allergènes (acariens, dans certains aliments, moisissures…). Certains pollens peuvent entraîner des réactions allergiques appelées « pollinoses » au niveau des zones de contact : muqueuses respiratoires et oculaires. Plus rarement, ils peuvent être responsables de réactions cutanées, telles que l’eczéma ou l’urticaire. L’allergie respiratoire se présente sous deux formes principales : la rhinite allergique et l’asthme allergique.

– La rhinite allergique

Dans le cas des pollens, la rhinite est dite saisonnière, on parle aussi de « rhume des foins », bien que cette appellation ne fasse référence qu’à la rhinite par allergie au pollen de graminées.

La rhinite allergique résulte d’une inflammation des voies aériennes supérieures (nez, rhinopharynx et larynx) qui provoque une congestion nasale obstructive et sécrétante qui peut atteindre différents niveaux de sévérité (faible, modérée et sévère). Les voies lacrymales et la conjonctive peuvent être atteintes de manière associée à la rhinite. Il s’agit alors de rhino-conjonctivite allergique, qui se traduit par des symptômes de démangeaisons des yeux, rougeur conjonctivale, larmoiement, paupières enflées et collées. Ces manifestations peuvent être intenses, répétées et donner lieu à des conjonctivites fréquentes. La rhinite allergique est par ailleurs un facteur de risque important de survenue de l’asthme, elle le précède souvent, contribuant aussi au contrôle insuffisant de l’asthme.

– L’asthme allergique

L’asthme allergique est une maladie inflammatoire des bronches (gonflement de la paroi des conduits aériens), conséquence de l’inhalation des allergènes en suspension dans l’air inhalé. Cette inflammation induit aussi une augmentation de la sensibilité des voies aériennes à d’autres stimuli. Cette maladie chronique se manifeste par des troubles respiratoires (dyspnée), avec une respiration sifflante (à l’expiration), un sentiment d’oppression thoracique, des épisodes récidivants de toux, un essoufflement après un effort, parfois une fatigue anormale brutale, une pâleur. Différents stades de l’asthme de gravité variable peuvent être identifiés, d’intermittent à persistant sévère. L’asthme est une maladie potentiellement mortelle.

Les études épidémiologiques montrent que les deux affections -rhinite allergique et asthme allergique- coexistent souvent chez un même individu. Au moins 80% des asthmatiques souffrent également de rhino-conjonctivite allergique, tandis qu’environ 20% des patients ayant une rhinite allergique sont également asthmatique. La rhinite allergique multiplie le risque d’apparition de l’asthme d’un facteur 4 environ.

Source : Ministère de la Santé

Les allergiques doivent aussi se méfier de leurs draps

Votre lit est un véritable terrain miné propice à de nombreuses réactions allergiques. Des scientifiques préconisent d’ailleurs un changement de draps toutes les semaines. Plus d’infos ICI