Moustique tigre : un appel à la vigilance lancé


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Moustique tigre (CC0 Public Domain/Pixabay)
CC0 Public Domain/Pixabay

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[VIGILANCE] Attention au MOUSTIQUE TIGRE ! Comme vous le savez probablement l’Aedes albopictus dit « moustique tigre » est installé depuis de nombreuses années dans les territoires ultra-marins, notamment dans l’Océan Indien où il est actuellement à l’origine d’une épidémie de dengue sur l’île de La Réunion.

Mais la métropole n’est pas malheureusement pas épargnée. Il s’y est développé de manière significative et continue depuis 2004, et est désormais présent dans 42 départements, chiffre qui a doublé ces deux dernières années.

C’est pourquoi les autorités ont décidé de lancer un appel à la vigilance ! Il faut dire sa capacité à être « vecteur » du chikungunya, de la dengue ou du zika, en fait une cible de surveillance prioritaire, pour les autorités sanitaires et leurs partenaires, durant sa période d’activité en métropole, à savoir du 1er mai au 30 novembre.

Pourquoi s’en méfier et comment le reconnaître ? Explications…

L’AedesAlbopictus est plus petit qu’une pièce de 1 cent (il ne mesure que quelques millimètres), il a un vol assez lent et il est facile à écraser en vol. Vu de plus près, on distingue qu’il est noir avec des rayures blanches sur les pattes et sur l’abdomen, ce qui lui vaut son surnom de moustique tigre (on aurait dû l’appeler moustique zèbre, mais il perdait sa connotation dangereuse.


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Habitué dès son origine asiatique à naître dans des petits gites (plantes retenant l’eau), il a pu aisément coloniser toutes sortes de gites larvaires accidentels que lui propose l’environnement urbain et péri-urbain : coupelles sous les pots de fleurs, arrosoirs, vieux pneus, gouttières bouchées, etc…).

Sachez que ce moustique peut véhiculer des virus comme ceux du chikungunya, de la dengue et du zika. Certaines espèces de moustiques autochtones peuvent également être vectrices du virus West Nile (plusieurs cas d’infections humaine et équine ont été signalés en Camargue et dans le Var en 2003-2004), ou de parasites responsables du paludisme.

L’occasion de rappeler quelques-unes des recommandations qui permettent d’éviter la prolifération de ce moustique.

Il est vivement recommandé d’éliminer les eaux stagnantes où les moustiques pondent leurs oeufs (coupelles de pots de fleurs, gouttières…) et de consulter son médecin traitant en cas de fièvre brutale et de douleurs articulaires en particulier au retour d’un voyage en zone tropicale.

Une personne piquée par un moustique porteur de l’un des virus peut à son tour contaminer un moustique « sain ». A son tour il peut alors transmettre le(s) virus. Il est aussi recommandé de porter des vêtements amples et couvrants et d’utiliser des répulsifs et dormir, même pour la sieste, sous des moustiquaires pour se protéger contre les piqûres de moustique.

Pour plus d’infos, 3 sites sont à votre disposition : http://www.sante.gouv.fr, www.invs.sante.fr mais aussi http://vigilance-moustiques.com, site sur lequel vous trouverez la carte de vigilance mise à jour à temps réel.

Bon à savoir

Vous résidez en métropole et vous pensez avoir observé un moustique tigre dans votre commune ?
Vous pouvez le signaler et contribuer ainsi à la surveillance de son implantation :

- sur le portail officiel www.signalement-moustique.fr ;
- via l’application mobile IMoustique, disponible gratuitement sur l’AppStore et Google Play