Rembourser les traitements anti-tabac pour inciter les fumeurs à arrêter !


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Myriams-Fotos/Pixabay/Creative Commons

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Comment inciter les fumeurs à s’en griller une dernière ? Edouard Philippe, l’actuel premier ministre a son idée. Rembourser les traitements anti-tabac comme n’importe quel médicament, et ce en lieu et place de l’actuel forfait de 150 euros /an qui couvre les substituts nicotiniques.

C’est l’une des mesures-phares de la politique de prévention d’Edouard Philippe pour qui la priorité est de rester en bonne santé tout au long de sa vie

« La bonne santé passe par l’accès aux soins mais elle passe aussi par la prévention », a déclaré aujourd’hui le Premier ministre dans le cadre du Comité interministériel de la Santé qui a permis de présenter les 25 mesures-phares de la politique de prévention destinées à accompagner les Français pour rester en bonne santé tout au long de leur vie.

Cette mesure va t-elle vraiment inciter  inciter davantage de personnes à arrêter de fumer ? Les avis sont très partagés sur cette question.


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Pourquoi un tel choix ? Parce qu’en France, plus de 13 millions de personnes fument mais plus de la moitié souhaitent arrêter de fumer . Le tabac est la source majeure de cancers, de maladies cardio – vasculaires et d’insuffisance respiratoire , et est responsable de 73.000 décès chaque année.

Et si le Plan national de réduction du tabac –  accès au forfait à 150 euros par an pour tous les assurés – et l’opération #MoisSansTabac ont eu un impact important en 2016 et 2017, il reste encore trop limité au regard des 13 millions de fumeurs

En optant pour un remboursement « classique », le gouvernement veut  développer l’accessibilité aux traitements d’aide à l’arrêt tabagique pour l’ensemble des fumeurs souhaitant arrêter de fumer , et en particulier les plus défavorisés.

Pour le gouvernement cette nouvelle phase dans le soutien au sevrage tabagique va permettre à la fois de lever les freins liés à l’avance de frais systématique et d’avoir le même tarif pour un produit sur tout le territoire, tout en permettant une durée de traitement adaptée à la dépendance.

Et si le mouvement sera progressif, un premier produit sera inscrit dès cette semaine au remboursement par le Gouvernement. A noter que cette  mesure s’inscrit dans le cadre du prochain Plan national de réduction du tabagisme qui sera annoncé prochainement.