Persuadé d’avoir un cancer durant 5 jours avant que l’hôpital ne se ravise…


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Incroyable histoire que celle de cet homme de 48 ans qui pendant 5 jours va vivre avec la boule au ventre car persuadé d’être frappé par un cancer. Tout a commencé par un banal examen préopératoire en vue d’une chirurgie de l’estomac. Selon le Républicain Lorrain, il lui faudra attendre plusieurs jours pour connaître les résultats de cet examen de « routine ». Et c’est par courrier qu’il va en prendre connaissance. Et le verdict est terrible :  il y est fait mention d’un « carcinome urothélial », en clair d’un cancer.

Photo non contractuelle (Pixabay)

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Affolé, mais qui ne le serait pas, cet habitant de Rombas en Moselle va annoncer la nouvelle à sa compagne, à ses proches mais aussi aux jeunes footballeurs qu’il entraîne. Tout le monde est sous le choc, y compris son médecin traitant qui ne comprends comment il a pu passer à côté d’un tel diagnostic. L’infirmière d’une de ses amies, après avoir pris connaissance du courrier de l’hôpital, pense à un cancer de la vessie ou de la prostate.

Après plusieurs jours d’angoisse, et sans parvenir à un joindre ou à obtenir un rendez-vous d’urgence avec un médecin de l’hôpital, c’est finalement via une secrétaire qu’il va apprendre qu’il y a une erreur. Les résultats de son examen ne présentent aucune anomalie.

Forcément soulagé, il n’entend pas pour autant en rester là. Et c’est devant la justice qu’il espère pouvoir obtenir réparation.


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D’autres erreurs médicales…

Au mois de juin dernier on apprenait, via une information du journal « L’Union », que les parents d’un bébé de 18 mois étaient très en colère après que leur enfant ait été opéré d’une hernie inguinale au CHU de REIMS, mais du mauvais coté…

La hernie inguinale est une grosseur sous la peau de l’aine survenant lorsque des éléments du contenu de l’abdomen (intestin…) sortent de leur emplacement habituel, par un orifice situé entre l’abdomen et la racine de la cuisse. Elle peut être présente à la naissance. Elle peut aussi se développer chez l’adulte, suite à des efforts répétés ou à certaines affections. (Source Ameli Santé)

Né en janvier 2016, l’enfant s’était vu quelques mois plus tard diagnostiquer une hernie inguinale droite étranglée. Devenue invalidante, les médecins avaient fait le choix de l’opérer.

Sauf que c’est mauvais côté qu’elle a été réalisé dans un premier temps. Et c’est une erreur commise sur le compte-rendu de consultation qui en était à l’origine.

Se rendant rapidement compte que les médecins s’étaient trompés de côté, les parents avaient interpellé l’équipe du CHU qui avait alors procédé à une nouvelle intervention dès le lendemain.

« Je reste très énervée par cette histoire (…) Si ça avait été pour une amputation, qu’est-ce qui se serait passé ? » avait alors déclaré la mère de l’enfant au journal ‘L’union’. Et de déplorer au passage que les équipes l’ait un peu « traitée » comme une folle lorsqu’elle leur a signalé l’erreur.