Loire-Atlantique : 166 collégiens victimes d’une intoxication ?


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Loire-Atlantique. De quoi ont été victimes de nombreux élèves d’un collège de Saint-Philbert-de-Grandlieu – l’établissement en compte 456 au total – en fin de semaine ? Souffrant de douleurs abdominales, de troubles intestinaux et parfois même de fièvre,  166 d’entre-eux ont été contraints de rester à la maison jeudi. Selon Ouest-France, 92 étaient encore aux abonnés absents le lendemain.

CC0 Public Domain /Pixabay

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Citée par le célèbre quotidien régional, l’agence régionale de santé Pays-de-Loire (ARS) semble avoir écarté l’hypothèse d’une épidémie de gastro-entérite même si la gastro commence à s’inviter dans de nombreuses régions.

A priori c’est la thèse d’une intoxication à l’intérieur même de l’établissement qui semble la plus probable même si pour l’instant il convient d’attendre les résultats des analyses qui ont été effectuées. Une intoxication alimentaire pourrait être à l’origine de ces troubles.

Pour mieux comprendre un questionnaire a également été envoyé aux familles. Elles ont été invitées à indiquer ce que leurs enfants avaient consommé dans les jours précédents. Notez que selon l’ARS aucun cas grave n’a heureusement été signalé.


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Un nettoyage complet et approfondi de l’établissement a depuis été réalisé. Pour info, le collège ouvrira ainsi normalement ses portes demain.

Les Pays-de-Loire : l’épidémie de gastro s’est déclarée

Même si l’hypothèse d’une épidémie de gastro-entérite a été très clairement été écartée par l’ARS, notez que dans les Pays-de-Loire la gastro est déjà au stade de l’épidémie. 4 régions se situent au dessus du seuil épidémique. Il s’agit de la Provence-Alpes-Côte d’Azur (228 cas pour 100 000 habitants), du Grand Est (207 cas pour 100.000 habitants) des Pays de la Loire (205 cas pour 100.000 habitants) et des Hauts-de-France (203 cas pour 100.000 habitants).

Et pour la gastro, comme pour tous les autres virus de l’hiver, il est indispensable de se laver les mains plusieurs fois par jour avec du savon ou une solution hydroalcoolique. C’est aujourd’hui l’un des moyens les plus efficaces pour limiter la diffusion des germes.