Les grands-parents auraient un impact négatif sur la santé des petits enfants ?


ANNONCES

Les grands-parents ont-ils un impact négatif sur la santé de leurs petits enfants ? Oui selon une étude qui n’a pas fini d’alimenter les discussions, notamment lors des traditionnels repas de famille. Déjà que l’ambiance n’est pas toujours au rendez-vous, voilà de quoi remettre un peu d’huile sur le feu. Figurez-vous que selon une étude très sérieuse – elle a été menée par des chercheurs de Glasgow (Ecosse) – les grands-parents auraient une une influence négative sur la santé de leurs petits-enfants.

CC0 Public Domain /Pixabay

ANNONCES

A vouloir trop en faire, ils feraient tout mal ou presque : trop de sucreries, pas assez d’activité physique, suralimentation et exposition dans certains cas au tabagisme passif. Et si les effets se font principalement ressentir sur l’alimentation – risque de surpoids et/ou d’obésité – les scientifiques ont aussi constaté un risque accru de cancer chez des enfants qui avaient été un peu trop « influencés » par leurs grands-parents.

Avant d’en arriver à cette surprenante conclusion ils ont compilé, analysé et recoupé les résultats de 56 études réalisées sur le sujet et publiés dans 18 pays différents.

Principale auteure de l’étude Stephanie Chambers a déclaré à The Independent. « À l’heure actuelle, les grands-parents ne sont pas au cœur des messages de santé publique destinés aux parents et, à la lumière des résultats de cette étude, il est peut-être nécessaire de changer cela, étant donné le rôle prépondérant des grands-parents dans la vie des enfants ».


ANNONCES

Les grands-parents au coeur de nouvelles campagne de prévention

Comment expliquer que les grands-parents soit ainsi pointés du doigt ? Et bien toujours selon Stephanie Chambers c’est parce que notre société a changé : de plus en plus de parents célibataires, des coûts de garde de plus en plus élevés et de plus en plus de femmes sur le marché du travail.

Bref c’est désormais vers les grands-parents qu’il va falloir se tourner et leur réapprendre ce que signifie une bonne hygiène de vie.

Les auteurs de l’étude suggèrent donc que des campagnes de prévention soient menées afin qu’ils adoptent un « meilleur » comportement.