Victime d’une acné sévère, elle partage son incroyable transformation (PHOTO)


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acné sévère
Instagram

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Elle s’appelle Kali Kushner, elle est aujourd’hui âgée de 22 ans, et comme tant d’autres jeunes femmes à travers le monde, elle a été victime d’une acné sévère qui ne lui donnait guère envie de s’afficher en public.

Pour tenter de venir à bout de cette peau un brin disgracieuse, cette jeune étudiante a choisi d’écouter les conseils de son dermatologue en suivant durant 6 mois un traitement à base d’Isotrétinoïne, l’Accutane (Roaccutane en France). En même temps tous les autres traitements qui lui avaient été prescrits avaient été synonymes d’échec cuisant !

Elle a ensuite fait un choix courageux : celui de partager sur les réseaux sociaux, et plus précisément sur Instagram, son parcours du combattant. C’est ainsi qu’au fil des semaines elle a publié des photos de son visage et de son corps… L’objectif n’était bien sûr pas de faire le buzz mais de suivre l’évolution de sa peau.

6 mois plus tard, le résultat est spectaculaire : sa peau a retrouvé un aspect quasi « normal » même si son visage est un peu marqué ici ou là. Mais ces quelques « cicatrices » ne sont finalement pas grand chose si l’on compare son visage avant et après.


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Mais ne croyez pas que Kali Kushner ait choisi de devenir une ambassadrice de ce médicament. Honnête jusqu’au bout elle a aussi choisi de faire part des nombreux effets secondaires dont elle est victime (dessèchement de la peau, fatigue, corps endolori, grande sensibilité…etc)

« Parfois je mettais dix minutes à sortir de mon lit le matin tellement mon dos me faisait souffrir » a t-elle par exemple expliqué à la version US de Marie-Claire

Par sa démarche, elle a également choisi de s’attaquer à certains préjugés. Sur son compte Instagram, elle a ainsi écrit : « Les gens pensent que vous avez de l’acné parce que vous êtes sale, ou parce que vous ne lavez pas votre visage (…) il ne s’agit pas de cela, mais bien d’hormones, de sucre dans le sang, de génétique (…) Les gens semblent penser que vous ne faites rien pour y remédier, je démontre le contraire »

Acné sévère : mise en garde

En France, si ce médicament est bien autorisé, il a fait l’objet d’une mise en garde des autorités sanitaires.

L’isotrétinoïne administré par voie orale est un médicament indiqué dans le traitement de l’acné sévère. Roaccutane® (isotrétinoïne) est autorisé en France depuis 1984, ses génériques depuis 2002. L’isotrétinoïne fait l’objet d’une surveillance particulière depuis 1995, notamment sur le plan des effets indésirables psychiatriques. La notice patient a régulièrement été modifiée pour mettre en garde sur le risque de dépression, de tentatives de suicide et de suicide dans la liste des effets indésirables des médicaments.

L’isotrétinoïne est autorisé pour le traitement des acnés sévères (telles que acné nodulaire, acné conglobata ou acné susceptible d’entraîner des cicatrices définitives) résistantes à des cures de traitement comportant des antibiotiques par voie orale et un traitement local. Roaccutane® est commercialisé en France depuis 1985. Les génériques de Roaccutane® ont été commercialisés depuis 2002 : Curacne® des laboratoires Pierre Fabre en avril 2002, Procuta® des laboratoires Expanscience en juin 2002 et plus récemment en juin 2005 Contracné® des laboratoires Biorga. Chaque année, environ 100 000 patients sont traités par ce type de médicaments.

De 1985 au 1er novembre 2007, une quinzaine de cas de suicide et une vingtaine de cas de tentative de suicide ont été déclarés à la pharmacovigilance en France chez des patients traités par Roaccutane® ou par l’un de ses génériques. Les cas de suicide concernent majoritairement des patients avec des antécédents psychiatriques tels qu’une dépression.

Les études publiées n’ont pas permis à ce jour de démontrer une association entre la dépression et la prise d’isotrétinoïne. De même, l’analyse réalisée en 2005 au niveau européen sur l’ensemble des données disponibles (données animales, données issues des essais cliniques et données recueillies depuis la commercialisation) n’a pas établi d’association entre traitement par isotrétinoïne et dépression.

En France, Roaccutane® et ses génériques font l’objet d’un dispositif renforcé de pharmacovigilance depuis 1995. Dans ce cadre, les mises en garde sur les précautions d’emploi en cas de dépression, tentatives de suicide et de suicide ont été renforcées et la liste des effets indésirables complétée dans le résumé des caractéristiques du produit (fiche d’information disponible pour tout médecin, prescripteur)

Ce qu’il faut également savoir : L’isotrétinoïne est un tératogène puissant, provoquant des malformations graves chez l’enfant à naître après l’exposition pendant la grossesse. Ainsi, l’isotrétinoïne ne doit jamais être utilisée : chez les femmes enceintes; chez les femmes en âge de procréer, sauf si au moins une méthode de contraception est utilisée et un formulaire d’accord de soins a été signé.

Le traitement par isotrétinoïne orale peut aussi modifier les taux de lipides sanguins (cholestérol, triglycérides) et les taux d’enzymes hépatiques (transaminases) qui nécessitent un bilan biologique régulier.

(crédit/source ANSM)