J’arrête la pilule : le livre qui bouscule les certitudes


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© ipag / Adobe Stock

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J’arrête la pilule est livre qui fait beaucoup parler, et pour cause. Dans cet essai Sabrina Debusquat dénonce les effets indésirables et les risques de la pilule contraceptive que la plupart des femmes ont adopté. Pour info il vient tout juste de sortir aux éditions « Les Liens qui libèrent ».

Oui mais pour la journaliste il s’agit plutôt d’un scandale sanitaire qui touche 4,5 millions de femmes et sur lequel elle a personnellement tiré un trait.

J’arrête la pilule : présentation de l’essai par l’éditeur

Depuis quinze ans, les femmes occidentales se détournent de plus en plus de la pilule. Lassées de subir les effets secondaires de ce médicament puissant – dépression, baisse de libido, migraines etc. –, elles sont nombreuses aujourd’hui à refuser ces souffrances. Face à cette désaffection, certains crient au retour en arrière. Pourtant, il devient difficile de fermer les yeux sur les effets de la contraception hormonale : produit cancérigène de première catégorie, perturbateur endocrinien et véritable castration chimique, ses effets sur les femmes, leurs enfants et l’environnement sont extrêmement préoccupants.

Une telle chape de plomb règne sur le sujet qu’il est aujourd’hui impossible de critiquer la pilule sans être traité de dangereux rétrograde. Avec cette grande enquête, loin de toute idéologie, Sabrina Debusquat montre qu’il est urgent de lever le « tabou pilule » et nous invite à entrer dans l’ère de « l’après-pilule ».


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Fruit d’une année d’investigation, J’arrête la pilule répond à toutes les questions que vous vous posez et analyse rigoureusement ce fait de société majeur qui concerne 4,5 millions de femmes en France. À la croisée de l’histoire, des sciences et du féminisme, cet ouvrage bouscule nos certitudes et nous exhorte à repenser nos habitudes contraceptives.

J’arrête la pilule : polémique et débat

« Parler des effets secondaires de la pilule, ce n’est pas nier qu’elle a été une libération pour les femmes » indique Sabrina Debusquat qui rappelle que, légalisée depuis 50 ans en France, la pilule reste le moyen contraceptif le plus utilisé.

Sauf que tout le monde n’est pas d’accord. Des gynécologues s’inquiètent et l’accusent ouvertement d’avoir omis de parler d’études beaucoup plus rassurantes sur les effets secondaires supposés de la pilule, bref d’avoir diaboliser la pilule.

Parmi les réactions celle de Martin Winckler, ancien médecin. Pourquoi s’intéresser à son témoignage ? Et bien tout simplement parce qu’il devait préfacer le livre de Sabrina Debusquat. Sauf qu’il a final refusé de le faire.

Sur Facebook, il a ainsi écrit.

Après avoir lu le manuscrit, j’ai décliné la proposition de le préfacer et demandé expressément et fermement à l’auteure et à son éditeur que mon nom ne soit pas associé à la promotion du livre.

Les raisons sont simples : je ne suis pas d’accord avec sa position (« La pilule, c’est le mal ») ni avec son attitude, qui tend essentiellement à mettre toutes les contraceptions hormonales dans le même panier et à disqualifier ou inquiéter les femmes qui les utilisent.

(…)

Je ne peux pas avoir « validé » un livre qui dit quelque chose d’aussi éloigné de mes positions personnelles.

Pour lire l’intégralité de la position de Martin Winckler, cliquez ICI