Cancer du col de l’utérus : le Gardasil 9 serait particulièrement efficace


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cancer du col de l'utérus
© ipag / Adobe Stock

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Le cancer du col de l’utérus est dû à une infection persistante causée par un ou plusieurs papillomavirus humains (HPV) oncogènes. Chaque année en France, il touche près de 3000 femmes et est responsable de 1 100 décès. Malgré l’efficacité d’une vaccination qui protège contre 70 % des HPV responsables de ce cancer (source Institut National du Cancer).

Grâce au dépistage  il est possible de détecter des lésions précancéreuses et cancéreuses du col et de pouvoir ainsi mieux soigner, voire prévenir l’apparition de ce cancer. Le dépistage par frottis est un moyen efficace de lutter contre le cancer du col de l’utérus.  Dans la plupart des cas il repose sur l’initiative du gynécologue, du médecin traitant ou de la sage-femme. Malgré tout, la couverture vaccinale est faible et en baisse constante depuis 2010.

Cancer du col de l’utérus : le Gardasil 9 serait particulièrement efficace

Aujourd’hui une étude américaine – et dont s’est fait l’écho le site 20 Minutes – révèle que le Gardasil 9 permettrait de réduire de plus 90% le risque de contracter un tel cancer.

Il faut savoir que ce dernier contient cinq génotypes d’HPV à haut risque additionnels de plus que la précédente version.  Ces cinq éléments sont responsables de près 30 % des lésions précancéreuses du col de l’utérus.


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Menée par des chercheurs de l’université  d’Alabama de Birmingham, cette étude montre que le Gardasil 9 fait bien mieux que son prédécesseur.

Avant d’en arriver à cette conclusion ils ont suivi suivi 14.215 femmes dont une moitié avait été vaccinée avec le Gardasil, l’autre moitié avec le Gardasil 9.

Verdict : ce dernier a montré une efficacité de 97.4% pour prévenir les infections et les pathologies causées par les cinq génotypes supplémentaires.

Cancer du col de l’utérus : à propos du vaccin Gardasil 9

A son sujet, le Haut conseil de la santé publique (HCSP) préconise une vaccination

– chez les filles âgées de 11 à 14 ans, et en rattrapage jusqu’à l’âge de 19 ans révolus ;
– chez les hommes ayant des rapports avec les hommes jusqu’à l’âge de 26 ans (HSH) ;
– chez les personnes immunodéprimées.

Plus d’infos sur le site du HCSP en cliquant ICI