VIH: les jeunes sont-ils bien informés?


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CC0 Public Domain /Pixabay

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A l’approche du SIDACTION, et dans un contexte de recrudescence des IST, 719 jeunes ont récemment été interrogés par Terpan, acteur engagé dans la prévention des IST et distributeur exclusif du préservatif féminin, et L’Etudiant. Et il en ressort que près de 40% d’entre-eux estiment ne pas être suffisamment ou pas du tout informés. Et même… 19% des sondés pensent que le VIH peut être transmis par les moustiques, 4,5% par les baisers, 3,5% en s’asseyant sur des toilettes publiques. Découvrez maintenant les résultats de ce sondage mené à l’occasion de la Journée mondiale lutte contre le sida en novembre 2016 sur 719 répondants…

Les jeunes et le préservatif : une histoire d’amour ?

En décembre, Terpan le distributeur français de préservatifs masculins Smile et féminins So Sexy et Trendy, le site lifestyle de l’Etudiant, ont interrogé plus de 700 personnes sur leur rapport aux IST et au préservatif. Retours et analyses du sondage.

Dichotomie entre génération Sida et génération 90/2000

Aujourd’hui, 36,7 millions de personnes vivent avec le VIH dans le monde, dont 1,8 millions d’enfants. Et 1,1 million de personnes en sont mortes au cours des douze derniers mois, dont 150 000 enfants de moins de quinze ans. En France, c’est plus de 150 000 personnes et 30 000 qui ignorent être porteuses du virus.

Malgré les campagnes de sensibilisation, de prévention et l’incitation aux dépistages de ces dernières années, près de 40% des répondants du sondage Terpan/Trendy estiment ne pas être suffisamment ou pas du tout informés. Ce que confirme Kamal Yahiaoui, Président du laboratoire Terpan : « La génération des années 90/2000 n’a pas eu accès au même discours de prévention que la génération sida. Les jeunes d’aujourd’hui sont très mal informés et surtout n’ont plus peur du Sida. Ils ont retenu que l’on peut vivre avec le VIH et que pris à temps et bien traitée la charge virale pourrait même devenir indétectable ! Les jeunes d’aujourd’hui doivent certes vivre avec cette épée de Damoclès mais ne la considèrent plus si dangereuse que ça ».


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Et pourtant les chiffres confirment une recrudescence des IST, c’est notamment le cas de la syphilis, dont on croyait le nom relayé aux vieux romans des siècles passés. Interrogés, 65% des répondants ignorent cette réalité !

Persistance des idées reçues

30 ans de communication, de sensibilisation et de prévention n’empêchent pas la persistance des idées reçues : 19% des sondés pensent que le VIH peut être transmis par les moustiques, 4,5% par les baisers, 3,5% en s’asseyant sur des toilettes publiques.

Ces préjugés restent minoritaires mais n’en sont pas moins révélateurs des lacunes des jeunes et de l’importance de la prévention. Interrogés sur les moyens de protection, ils sont 4% à affirmer que les contraceptifs (pilules, stérilet, implant) protègent des IST.

Moi, même pas peur du Sida, mais les piqures…

Les jeunes n’ont plus peur du Sida et quand on leur demande pourquoi ils font peu ou pas de dépistage, quasiment 70% des personnes interrogées affirment qu’elles estiment ne pas avoir pris de risques !

Tout aussi étonnant, 33% des répondants se disent ralentis voir même angoissés à l’idée d’aller se faire dépister :

– 18% sont stressées par le milieu médical et/ou ont peur des aiguilles
– 15% expriment ne pas se faire dépister par peur du résultat.

La clef pour agir ? Se sentir concerné

Dans un contexte de recrudescence des IST, c’est la bonne surprise de ce sondage : 66% des répondants se sentent concernés par le risque de contracter une infection sexuellement transmissible.

40% des répondants utilisent des préservatifs jusqu’aux résultats du test de dépistage et 31% y ont recours systématiquement.

« Le sida concerne tout le monde, toutes les générations, les hétérosexuels, les homosexuels, les hommes, les femmes. Nous avons la chance de vivre dans un pays où il est facile de na pas contracter le sida, il suffit d’utiliser le seul moyen efficace : le préservatif. Il en existe une multitude et il faut être attentif à trois choses : choisir la bonne taille, s’assurer que le préservatif a été testé électroniquement et ne pas négliger le lubrifiant qui réduit les risques de déchirures et améliore le confort », rappelle Kamal Yahiaoui, président du laboratoire Terpan.

A propos du Laboratoire Terpan : Expert de la prévention, Terpan est un laboratoire français présent sur le terrain qui travaille à la fois avec les collectivités et le grand public. Terpan conçoit, fabrique et distribue des préservatifs masculins et est le distributeur exclusif de préservatifs féminins en France. Plus d’infos sur les actualités de la prévention sur http://www.terpan.fr/fr/actualites/