Jean-Pierre Pernaut suscite une énorme polémique après qu’il ait opposé les sans-abri aux migrants |VIDEO|


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Simple maladresse ou réel parti pris ? Chacun a désormais son avis sur la question. Ce jeudi 10 novembre 2016, en direct dans l’édition de 13 heures de TF1, Jean-Pierre Pernaut a suscité une immense polémique après avoir opposé les sans-abri aux migrants juste après un reportage sur les maraudes de la Croix-Rouge de Limoges.

Dans ce reportage on y découvre le travail formidable des bénévoles sur le terrain qui se démènent en vain pour apporter un peu de réconfort aux SDF mais aussi leur trouver si possible des hébergements d’urgence. Sauf qu’il n’y a jamais de place déplore l’une des bénévoles interrogée par TF1. A en croire ses déclarations, elle n’a jamais réussi en deux ans à obtenir une place.

Et c’est suite à ce reportage que Jean-Pierre Pernaut s’est laissé à ce commentaire «Voilà, plus de place pour les sans-abri mais en même temps les centres pour migrants continuent à ouvrir partout en France. Ouverture aujourd’hui d’un centre humanitaire, on en voit quelques images, pour héberger 400 hommes porte de la Chapelle à Paris. La mairie prévoit de 50 à 80 arrivées par jour, centre très provisoire pour les héberger quelques jours avant de les orienter ailleurs ! ».

Une prise de position qui a aussitôt agité les réseaux sociaux. Il y a ceux qui se sont insurgés de tels propos – des anonymes certes mais aussi la Licra ( (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme) – et ceux qui ont au contraire apporté leur soutien au présentateur de TF1 à l’image de Marion Maréchal-Le Pen qui s’est félicitée qu’une personne ose enfin dire la vérité.


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Découvrez cette séquence (à partir de 2h35, début du reportage sur la Croix Rouge)

Quelques semaines plus tôt, c’était au mois de septembre dernier, le journaliste star de TF1 s’est déjà attiré les foudres des twittos en écrivant « Rumeur insistante de l’ouverture imminente du plus grand camp de réfugiés de France à 10km de Paris entre Versailles et St Germain. Hérésie »