Chirurgie : encore trop de différences selon les départements


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CC0 Public Domain/Pixabay
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Comme dans de nombreux domaines malheureusement, tous les français ne sont pas logés à la même enseigne en ce qui concerne les actes de chirurgie les plus fréquents. On pense notamment à l’appendicite, la césarienne, l’ablation des amygdales, la chirurgie bariatrique ou bien encore la pose d’une prothèse de genou…

Telle est l’une des conclusions du tout premier Atlas français des variations de pratiques médicales qui, élaboré par l’Institut de recherche et documentation en économie de la santé (Irdes), a été publié cette semaine par le ministère des Affaires sociales et de la Santé. Pour info il a été établi à partir d’une base de données hospitalières .

Au total il propose un panorama de dix interventions chirurgicales parmi 33 thématiques déclarées prioritaires par les pouvoirs publics. Ces 10 interventions chirurgicales ont été sélectionnées car elles sont identifiées dans la littérature internationale comme sensibles à l’offre de soins et parce que leurs prises en charge varient selon les patients.

Et le constat est sans appel : il existe d’importantes disparités départementales…


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Intéressons-nous par exemple à la césarienne. Pratiquée dans 18,9 % des cas au niveau national, ce taux grime à 24.7 % pour la Haute-Corse et chute à 12.9% en Guadeloupe.

Autre opération fréquente, l’appendicite. On opère ainsi 6 fois plus dans la Meuse qu’à la Réunion.

Pourquoi de telles différences ? C’est justement l’objectif de cet atlas qui « illustrer les écarts de pratiques chirurgicales existant entre les départements et d’interroger leurs causes afin de réduire celles qui ne correspondent pas aux besoins ».

A terme les autorités espère pouvoir réduire les écarts entre départements mais aussi généraliser les bonnes pratiques

Pour en savoir plus, consultez l’intégralité de cet atlas en cliquant ICI (document format PDF)