Les pharmaciens peuvent désormais nous vacciner contre la grippe saisonnière


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Pixabay/ CC0 Public Domain /
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Vous attendiez cette mesure ? Elle est désormais effective. La semaine dernière l’Assemblée Nationale a donné son feu vert afin de permettre aux pharmaciens d’officine à vacciner les personnes adultes contre le virus de la grippe saisonnière. De leur côté, les médecins généralistes ont été autorisés à stocker ces vaccins en vue de leur administration. Des mesures provisoire puisqu’il ne s’agit pour le moment que d’une expérimentation dont la durée a été fixée à 3 ans

Souhaitée par les pharmaciens, cette mesure était semble t-il très attendue par les patients. Au début du mois d’octobre, et à l’occasion  de  la  semaine  de  lancement  de  la  campagne  de  vaccination contre la  grippe  saisonnière, l’Ordre national des pharmaciens avait  en effet dévoilé les  résultats d’une enquête  menée à ce sujet par Odoxa. Verdict 59% des personnes interrogées s’étaient déclarés favorables à la vaccination contre la grippe par les pharmaciens

« L’opinion publique est clairement en faveur de cette solution : près de six Français sur dix(59%) seraient en effet favorables à cette initiative contre seulement 40% qui y seraientopposés » avait alors déclaré Gaël Slima, Président d’Odoxa. Cette adhésion est apparue plus nette encore pour certaines catégories de la population : les jeunes (61%), les seniors (61%), les cadres (71%) et les personnes habitant en région parisienne (65%).

Dans un communiqué l’Ordre national des pharmaciens avait précisé que de nombreux pays avaient déjà opté pour cette politique au cours de la dernière décennie et que partout elle s’était conclut par une augmentation sensible de la couverture vaccinale.


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Pour en revenir au vote des députés français, de droite comme de gauche, la ministre de la Santé Marisol Touraine a salué « une avancée importante » pour l’augmentation de la couverture vaccinale et une « simplification pour la vie des patients ».

 CC0 Public Domain/Pixabay
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Les bons gestes contre la grippe saisonnière

Certaines mesures d’hygiène peuvent limiter les risques de contagion. En période d’épidémie de grippe, plus vous les respectez, mieux c’est !

– Lavez-vous les mains, si possible avec du savon liquide, en les frottant pendant 30 secondes. Rincez-les ensuite sous l’eau courante et séchez-les avec une serviette propre ou à l’air libre. Le lavage des mains doit devenir un réflexe : au minimum, avant de préparer le repas ou de manger, après s’être mouché, avoir éternué ou toussé en mettant sa main devant la bouche, être passé aux toilettes, s’être occupé d’un animal et après chaque sortie.
– Servez-vous d’un mouchoir jetable pour vous moucher, tousser, éternuer ou cracher, et jetez-le aussitôt.
-Portez un masque si vous êtes grippé, surtout pour rendre visite à une personne fragile.
– Évitez d’emmener un nourrisson dans les lieux publics où il pourrait entrer en contact avec des personnes infectées (transports en commun, centres commerciaux, hôpitaux…) en période d’épidémie.
– Ouvrez les fenêtres régulièrement pour aérer et diminuer la concentration en microbes.
– Évitez de serrer les mains ou d’embrasser pour dire bonjour.
– Ne touchez pas directement vos yeux, votre bouche ou votre nez, sans vous être lavé les mains au préalable.

Si la vaccination contre la grippe présente un bénéfice direct individuel, elle permet aussi une protection collective indirecte des personnes les plus vulnérables (jeunes nourrissons âgés de moins de 6 mois présentant des facteurs de risque graves, par exemple) par la vaccination de leur entourage. Pour ces personnes (parents, fratrie, etc.), le vaccin est également gratuit.

Notez que cette action est soutenue par une nouvelle campagne d’information diffusée sur les chaînes du groupe France Télévisions du 7 au 30 octobre ». Ce dispositif est complété par un partenariat avec la presse régionale. Trois articles pédagogiques visant à lutter contre les idées reçues sur la vaccination antigrippale seront publiés dans 62 titres de la presse en région. Par ailleurs, chacun pourra soutenir la mobilisation en relayant sur twitter sa volonté de faire barrage au virus de la grippe par le biais du hashtag #lagrippejedisnon.

Enfin, pour accompagner au mieux les patients, tous les professionnels de santé concernés (médecins, sages-femmes, pharmaciens, infirmiers …) ont été informés en amont de la campagne grand public par le biais d’outils d’information adaptés à leurs besoins, ainsi que via des articles d’experts publiés dans des titres de la presse médicale.

Grippe saisonnière : début de la campagne de vaccination !

2.5 millions le nombre de personnes sont touchées par la grippe saisonnière chaque année en France. A ce titre, sachez que la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière 2016-2017 a été lancée le 6 octobre 2016. Elle se déroulera jusqu’au 31 janvier 2017 inclus.

« Grippe : pour éviter l’hospitalisation, passez à la vaccination »

« Grippe : pour éviter l’hospitalisation, passez à la vaccination » est le slogan retenu cette année encore par l’Assurance Maladie.

Malgré les réticences de certains le Ministère de la Santé rappelle que la vaccination est le moyen le plus simple de se prémunir contre les risques de complication liés à cette infection même si certaines mesures d’hygiène peuvent limiter les risques de contagion.

Et surtout ne prenez pas la grippe à la légère. Imprévisible elle peut être dangereuse pour les personnes fragiles et est d’ailleurs responsables de la mort de plusieurs milliers de personnes chaque année en France.

L’an dernier l’arrivée tardive de l’épidémie et un couverture vaccinale encore insuffisante avaient poussé les autorités sanitaires françaises à prolonger la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière jusqu’au 29 février inclus.

Comme chaque année, l’Assurance maladie prendra en charge à 100% le vaccin pour les personnes ciblées par les recommandations vaccinales du Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP). Il s’agit particulièrement :

Des personnes âgées de 65 ans et plus ;
Des femmes enceintes ;
Des personnes atteintes de certaines pathologies chroniques ;
Des personnes obèses présentant un IMC supérieur à 40 ;
De l’entourage des nourrissons de moins de 6 mois fragiles ;
Des professionnels de santé en contact régulier avec des sujets à risque de grippe grave.

Notez qu’un bon de prise en charge a été envoyé à plus de 11 millions de personnes à risque, afin de les inciter à se faire vacciner en retirant gratuitement le vaccin en pharmacie.

Sur son site internet l’Assurance Maladie précise qu’il est indispensable de se faire vacciner chaque année les souches virales rencontrées variant d’une année à l’autre. Il faut également savoir qu’il faut environ deux semaines après le vaccin pour être protégé et qu’une seule injection annuelle suffit. Exception toutefois pour les enfants de moins de neuf ans qui n’ont jamais été vaccinés contre la grippe : pour eux deux injections, à quatre semaines d’intervalle, sont nécessaires.

Dans un communiqué de presse, le site Santé Publique précise que si la vaccination contre la grippe est repartie à la hausse l’an dernier, la couverture de la population à risque est restée insuffisante.

La grippe : La grippe est une infection respiratoire qui peut entraîner chez les personnes à risque des complications graves, telles qu’une pneumonie ou l’aggravation d’une maladie chronique déjà existante (diabète, insuffisance cardiaque ou respiratoire, etc.). La campagne de vaccination antigrippale a pour objectif de protéger des populations pour lesquelles la grippe représente un risque pour leur santé.
Le vaccin grippal est recommandé, par le Haut conseil de la santé publique, pour toutes les personnes de 65 ans et plus et pour certaines catégories de personnes considérées comme fragiles. C’est le cas des patients souffrant de certaines pathologies chroniques (affections respiratoires, cardiovasculaires, diabète, etc.), des femmes enceintes pour se protéger elles-mêmes mais aussi pour protéger leurs nourrissons, et des personnes en situation d’obésité morbide ainsi que l’entourage familial des nourrissons âgés de moins de 6 mois présentant des facteurs de risque graves.

Source Santé Publique – Ameli.fr