En Europe, près d’1 adulte sur 6 est considéré comme obèse


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Le saviez-vous ? En Europe, près d’1 adulte sur 6 est considéré comme obèse ! Alors que 46,1% des habitants de l’Union européenne (UE) âgés de 18 ans ou plus présentaient un poids normal en 2014, un peu plus de la moitié des adultes (51,6%) étaient considérés comme étant en surcharge pondérale (35,7% de pré-obèses et 15,9% d’obèses) et 2,3% comme étant en insuffisance pondérale. En d’autres termes, près d’ 1 personne sur 6 âgées d’au moins 18 ans dans l’UE était obèse en 2014. L’obésité est un problème de santé publique majeur qu’il est possible de mesurer statistiquement à l’aide de l’indice de masse corporelle (IMC) des adultes. On parle d’obésité lorsque l’indice de masse corporelle est égal ou supérieur à 30.

La proportion d’adultes obèses varie clairement selon la tranche d’âge et le niveau d’éducation. À l’exception des 75 ans et plus, plus la tranche d’âge est élevée, plus la proportion de personnes obèses augmente: le taux d’obésité dans l’UE s’ établissait à 22,1% chez les 65-74 ans, alors qu’il était inférieur à 6% (5,7%) chez les 18 – 24 ans. La tendance est également claire s’agissant du niveau d’éducation: la proportion de personnes obèses dans l’ UE diminue lorsque le niveau d’éducation s’élève . En effet, alors que le pourcentage de personnes obèses atteignait quasiment 20% (19,9%) parmi les personnes ayant un faible niveau d’éducation, cette proportion chutait à 16,0 % chez celles ayant un niveau d’éducation moyen et passait sous la barre des 12% (11,5%) chez celles avec un niveau d’éducation élevé.

Sans entrer dans trop de détails notez que la Roumanie et l’Italie affichent le taux d’obésité le plus faible et Malte le plus élevé . Parmi les États membres de l’UE pour lesquels des données sont disponibles, les taux  d’obésité les plus bas en  2014 parmi la  population âgée de 18  ans ou plus ont été enregistrés en Roumanie (9,4%) ainsi qu’ en Italie (10,7%), devant les  Pays-Bas (13,3%), la Belgique et la Suède (14,0 % chacune ).  À l’autre extrémité de l’échelle,  l’obésité touche plus d’ 1 adulte sur  4 à Malte (26,0%) et environ  1 adulte sur 5 en Lettonie (21,3%), en Hongrie (2 1,2%), en Estonie (20,4%) et au Royaume – Uni (20,1%).


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Et la France dans tout ça ? Et bien la France se situe malheureusement au dessus de la moyenne avec un taux de 15,3% d’obèses

Ces informations sont extraites de l’enquête européenne par interview sur la santé qui ont été publiées cette semaie par Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne . Intégralité des résultats en CLIQUANT ICI

 CC0 Public Domain /Pixabay
CC0 Public Domain /Pixabay

Surpoids et obésité seraient associés à huit nouveaux types de cancer

L’occasion de revenir sur les résultats d’une étude publiée fin août et selon laquelle surpoids et obésité seraient associés à huit nouveaux types de cancer.

Les scientifiques ont plusieurs fois associés surcharge pondérale à certains types de cancer. On pense notamment au cancer du colon, du rectum, de l’œsophage, des reins, du sein…etc). En cette fin du mois d’Août 2016, voici que l’excès de poids est désormais associé sur le long terme à huit autres types de cancers. Telles sont les conclusions d’une étude dont les résultats viennent d’être publiés dans la revue spécialisée « The New England Journal of Medecine ».

Ces résultats sont le fruit d’une nouvelle évaluation effectuée par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) . Avant d’en arriver à cette conclusion, les scientifiques ont analysé plus de 1.000 études déjà publiées sur le sujet et portant donc sur les effets du surpoids et le risque de cancer.

Une analyse qui a permis de révéler que la surcharge pondérale était aussi associée à un risque accru de cancer de l’estomac, du foie, de la vésicule biliaire, du pancréas, des ovaires et de la thyroïde.

« Le risque de méningiome et de myélome est également supérieur chez une personne en excès de poids » a ajouté le CIRC dans ses conclusions.

Et parce qu’une mauvaise nouvelle n’arrive jamais seule, les chercheurs ont précisé que l’excès de poids avait malheureusement les mêmes conséquences chez les enfants et/ou adolescents.

« Le fardeau du cancer dû au surpoids ou à l’obésité est beaucoup plus important que ce que l’on pensait auparavant » a déclaré Graham Colditz, président du groupe de travail du CIRC. Et de rajouter qu’une bonne hygiène de vie (alimentation équilibrée, une stabilité pondérale et de l’exercice physique…) pouvait réduire de manière sensible le risque de développer un cancer.

L’Obésité et le surpoids = espérance de vie réduite (jusqu’à 10 ans)

Courant juillet une autre étude nous apprenait que surpoids et obésité avaient une grande influence sur notre espérance de vie ! Cela serait particulièrement vrai pour l’obésité qui pourrait réduire jusqu’à 10 l’espérance de vie des personnes concernées.

Cette énième étude – elle avait pour objectif de mesurer le risque de mourir de façon prématurée avant l’âge de 70 ans – est le fruit du travail des chercheurs de l’Université de Cambridge. Et ses conclusions sont sans appel : le surpoids et l’obésité sont bel et bien synonymes d’une espérance de vie réduite. Pour les auteurs, il ne fait absolument aucun doute qu’ils sont associés à un risque accru de décès prématuré.

L’un des principaux auteurs de l’étude, le professeur Emanuele Di Angelantonio, a d’ailleurs expliqué à l’AFP que plus on est en surpoids plus le risque de mourir prématurément est important.

Et de préciser que les gens en surpoids perdent un an d’espérance de vie, les gens modérément obèses 3 ans et enfin les personnes en obésité sévère 10 ans.

« Les résultats de l’étude contredisent des travaux récents selon lesquels il y aurait un avantage sur le plan de la survie à être en surpoids » a d’ailleurs déclaré un représentant l’École de Santé publique de Harvard qui a participé à l’étude.

Autre conclusion : l’incidence du surpoids sur l’espérance de vie est trois fois plus importante chez les hommes que chez les femmes.