Une mauvaise alimentation durant la grossesse peut rendre l’enfant hyperactif


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CC0 Public Domain /Pixabay
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On le répétera jamais assez : il faut manger sain et équilibré ! C’est bon pour vous mais aussi vos futurs enfants, enfin si vous envisagez d’en avoir bien sûr. Selon une nouvelle étude – elle a été menée par des chercheurs du King’s College of London (Grande-Bretagne) – manger trop gras et trop sucré durant la grossesse augmente les risques de donner naissance à un enfant hyperactif ou souffrant d’un déficit de l’attention (TDAH).

Avant d’en arriver à cette conclusion, les chercheurs ont suivi deux groupes d’enfants : dans le premier, les enfants souffraient de troubles du comportement ou d’hyperactivité. Dans le second, les enfants n’avaient pas de problème particulier. Puis les chercheurs se sont penchés sur le régime alimentaire adopté par les mamans durant leurs 9 mois de grossesse.

Verdict sans appel : plus les femmes ont une alimentation riche en produits industriels, transformés, gras et sucrés, plus le risque de donner naissance à un enfant souffrant d’un trouble de déficit de l’attention/hyperactivité  est élevé. Et c’est un gène qui serait en cause…. Son nom IGF2.

« Notre conclusion est qu’une mauvaise alimentation pendant la grossesse est associée au gène IGF2. Elle met en évidence l’importance cruciale d’une alimentation saine pendant la grossesse (…) Ces résultats suggèrent qu’une alimentation saine prénatale peut diminuer les symptômes des TDAH et les problèmes de comportement chez les enfants » a expliqué le Docteur Edward Barker, principal auteur de l’étude.


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Sur le même sujet : Trop de poisson durant la grossesse ? Risque d’obésité chez bébé

Pour réduire le risque d’obésité chez le bébé à naître, les femmes enceintes sont invitées à ne pas trop manger de poisson durant leur grossesse. Telle est l’une des conclusions d’une vaste étude ayant porté sur 26.184 femmes enceintes et leurs enfants suivis jusqu’à l’âge de 6 ans. Pour les scientifiques il s’agissait d’étudier les liens existants entre une consommation maternelle de poisson et la croissance de l’enfant ainsi que l’incidence éventuelle sur son poids au cours des premières années de sa vie.

Et… ? Les futures mamans qui mangent du poisson 3 fois par semaine (ou plus) ont un risque plus important – comparativement à celles en mangeant une fois par semaine (ou moins) – de donner naissance à un enfant pouvant souffrir de surpoids et/ou d’obésité à 4 et 6 ans. L’IMC de ces enfants était ainsi plus élevé à deux, quatre et six ans.

Cette étude a également permis de révéler que la croissance de ces enfants était plus élevé que la moyenne à l’ âge de 2 ans.

Dans le détail 31 % de ces enfants ont connu un rythme de croissance plus rapide de leur naissance à leur deuxième anniversaire; 19,4 % étaient en surpoids ou obèses à l’âge de 4 ans; 15,2 % à l’âge de 6 ans.

A noter que les résultats complets et détaillés de cette étude ont été publiés dans la revue spécialisée Journal of the American Medical Association Pediatrics,