Les roux et leurs enfants ont un risque plus élevé de cancer de la peau


ANNONCES

Cela fait plusieurs années déjà que l’on sait que les personnes rousses ont un risque plus élevé de cancer cutané. Malheureusement ils ne sont pas les seuls.  Leur descendance, en clair leurs enfants, sont aussi concernés même s’ils ne sont pas roux. Oui mais pourquoi ? C’est une question sur laquelle les scientifiques ont décidé de se pencher. Et il semblerait qu’ils aient trouvé la réponse.

Ainsi, et après avoir mené une vaste étude sur le sujet, des chercheurs britanniques – Université de Leeds et de l’institut Welcome Trust Sanger – en sont arrivés à la conclusion que c’était la faute gène MCR1 et plus précisément à l’une de ses variantes que l’on retrouve chez les personnes rousses mais aussi chez leur descendance.

Pixabay
Pixabay (CC0 Public Domain)

ANNONCES

Une étude qui confirme qu’être roux ou avoir un parent roux (sans l’être soi-même) c’est un risque accru de développer un cancer de la peau.

Sans entrer dans des détails trop techniques – certains sites spécialisés comme Science & Avenir  le faisant bien mieux que nous – sachez qu’avant d’en arriver à cette conclusion, les chercheurs ont analysé les séquences ADN de plus de 400 personnes de peau blanche chez qui un mélanome avait été diagnostiqué.


ANNONCES

Verdict: ils ont constaté 42% de mutations supplémentaires chez les personnes porteuses de la variante de ce gène, soit l’équivalent de 21 années d’exposition au soleil en plus. Un risque accru de cancer donc même sans exposition aux rayons UV ont précisé les auteurs de l’étude.

Mais attention si les scientifiques ont appelé les personnes rousses à ne pas abuser de leur « capital » soleil, ils ont aussi tenu à mettre en garde toutes celles qui ont la peau claire, les yeux et/ou les cheveux clairs, des tâches de rousseur, des grains de beauté ou celles qui ont tendance à brûler plutôt qu’à bronzer : ces personnes sont également considérées comme à risque et doivent impérativement se protéger.

« On savait depuis longtemps qu’une personne rousse avait une probabilité plus élevée de développer un cancer de la peau, mais c’est la première fois que l’on prouve que le gène est associé à des cancers de la peau avec plus de mutations » a déclaré l’un des co-auteurs de l’étude, le docteur David Adams