Cancer du cerveau : le téléphone portable n’y serait pour rien


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©Inserm/Stéfan Catheline
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Le téléphone portable est-il ou pas responsable d’une augmentation du nombre de cancers du cerveau ? Alors que certains l’ont déjà clamé haut et fort, une étude australienne le dédouane aujourd’hui de toute responsabilité. Ainsi, et selon des chercheurs de l’université de Sidney, l’usage accru du téléphone portable ne s’est pas accompagné d’une augmentation de cancers cérébraux.

Comment en sont-ils arrivés à cette conclusion ? En comparant l’évolution de l’incidence des cancers cérébraux depuis 1982 et l’essor de la téléphonie mobile depuis 1987. C’est ainsi qu’entre 1982 et 2012, plus de 34.000 tumeurs cérébrales ont été diagnostiquées en Australie. Dans le même temps le pourcentage de personnes équipées d’un mobile a augmenté considérablement. Alors qu’ils n’étaient qu’une poignée en 1987, 90 % des australiens en posséderaient un aujourd’hui.

Verdict selon eux : la fréquence des cancers du cerveau est restée plutôt stable. Une augmentation plus sensible a toutefois observée chez les plus de 70 ans. Mais selon les scientifiques elle serait surtout le fruit d’une amélioration du diagnostic et non de l’usage du téléphone portable. Elle a d’ailleurs débuté dès 1982, époque à laquelle le téléphone portable n’avait pas encore « envahi » notre quotidien.

«Notre étude suit celles déjà publiées aux États-Unis, en Angleterre, dans les pays nordiques et en Nouvelle-Zélande, où aucune confirmation de l’hypothèse “les téléphones portables causent le cancer” n’a pu être trouvée » a expliqué l’une des auteures de l’étude.


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