Pourquoi dort-on si mal loin de chez soi ?


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Vous n’êtes pas à la maison et vous avez du mal à trouver le sommeil, tout au moins la première nuit ? Rassurez-vous c’est tout à fait normal ! Rien à voir avec la qualité de la literie car c’est notre cerveau qui nous joue des tours !

© Association pour la literie
© Association pour la literie

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A en croire une très sérieuse étude américaine – elle est relayée en France par le site Pourquoi Docteur – c’est à cause de l’hémisphère gauche de notre cerveau. Ce dernier resterait en alerte aux stimuli extérieurs et serait donc en état d’hypervigilance lors d’une première nuit passée en dehors de son domicile.

Avant d’en arriver à cette conclusion des chercheurs de l’université Brown ont étudié l’activité cérébrale de 35 volontaires grâce à un électroencéphalographe, une IRM et un magnétoencéphalographe.

Verdict : lors de la première nuit, et après qu’ils aient envoyé des petits sons vers leurs deux oreilles, les scientifiques ont constaté une activité particulière de l’hémisphère gauche.  Les sujets, en état de sommeil profond, se sont réveillés beaucoup plus facilement et surtout beaucoup plus souvent lorsque ces sons étaient reçus dans l’oreille droite qui est liée à l’hémisphère gauche de notre cerveau . Dès la deuxième nuit, l’activité cérébrale nocturne redeviendrait « normale ».


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Notre cerveau aurait-il un fonctionnement similaire à celui de certains mammifères marins qui ne mettent qu’un hémisphère de leur cerveau en sommeil à la fois, à tour de rôle, pour pouvoir continuer à remonter à la surface et respirer ? C’est l’une des hypothèses avancées par les chercheurs.

Mieux vaut une nuit courte qu’un sommeil interrompu

Le saviez-vous ? Selon une récente étude – elle a été publiée en novembre dernier –  mieux vaut une nuit courte qu’un sommeil interrompu !

Une bonne nuit de sommeil, rien de tel pour bien démarrer la journée. Oui mais sachez-le : mieux vaut une nuit courte qu’un sommeil interrompu ! Avant d’en arriver à cette conclusion, des chercheurs américains ont réalisé une étude portant sur 62 sujets. Elle a été réalisée par des scientifiques de l’université de Baltimore en milieu hospitalier.

Ces 62 volontaires ont ensuite été séparés en 3 groupes. Dans le premier groupe, les participants ont été réveillé 8 fois au cours de la nuit (bonjour l’angoisse); dans le second groupe ils ont été laissés tranquille mais n’ont pu rejoindre Morphée que très tardivement; enfin ceux du troisième n’ont eu droit qu’à une nuit très courte mais ininterrompue. Pour la petit info, cette étude pas comme les autres s’est déroulée sur 3 nuits. Ce n’est qu’ensuite que les chercheurs ont analysé l’humeur de chacun.

Au terme de la première nuit, les chercheurs n’ont guère constaté de différence. C’est après que les choses se sont un peu corsées. Dès la deuxième nuit l’humeur des membres du premier groupe a été mise à mal avec une baisse de 31% d’humeur dite « positive alors qu’elle n’était que 12% chez les membres du second groupe. Pas ou peu de changement au sein du troisième groupe.

Bref, mieux vaut une nuit courte qu’une nuit interrompue. C’est bien plus bénéfique pour la santé mais aussi pour le moral.

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