L’odeur de la nourriture capables de déclencher des zones du cerveau liées à l’impulsivité


ANNONCES

CC0 Public Domain/Pixabay
CC0 Public Domain/Pixabay

ANNONCES

Le saviez-vous ? Chez les enfants souffrant d’obésité, une simple odeur de nourriture permettrait de déclencher certaines zones du cerveau et plus précisément celles liées à l’impulsivité et aux troubles obsessionnels compulsifs (TOC ou trouble de l’anxieté). Dans le même temps les zones inhibant l’impulsivité seraient quant à elles désactivées. Voilà quelques-unes des conclusions d’une étude menée par des chercheurs mexicains et dont s’est fait l’écho en France le site spécialisé « Pourquoi Docteur?« .

Avant d’en arriver à cette conclusion, les scientifiques ont mené une étude sur 30 enfants âgés de 6 à 10 ans. La moitié d’entre-eux souffraient de problème d’obésité. Puis il leur a été demandé de renifler 3 odeurs différentes : des oignons, du chocolat et de l’acétone dilué (qui joue le rôle de contrôle). Pendant ce temps là les scientifiques ont mesuré l’activité du cerveau de ces enfants.

Si nous n’entrerons pas dans les détails de l’étude, les chercheurs ont principalement constaté que l’odeur de nourriture avait, chez les enfants obèses, déclenché l’activation des régions cérébrales associées à l’impulsivité et aux troubles obsessionnels compulsifs. Chez les enfants dont l’IMC était dans la moyenne, l’odeur de la nourriture avait déclenché  lez zones du cerveau liées au plaisir, à la récompense et à l’organisation.

« Pour lutter contre l’obésité, il est crucial de comprendre les mécanismes du cerveau lors de la perception d’odeur » a déclaré le Professeur Pilar Dies-Suarez, l’un des principaux auteurs de l’étude. Et de rajouter « Cette étude nous a permis de mieux comprendre que l’obésité est en partie liée à un trouble neurologique. Cette découverte pourrait influencer le traitement des patients obèses. »


ANNONCES

Les résultats complets de cette étude seront présentés la semaine prochaine à Chicago.