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Être au contact d’un chien dès son plus jeune âge permettrait de réduire les risques d’asthme chez l’enfant. Aujourd’hui une nouvelle étude nous révèle que les enfants qui sont en contact avec un chien dans les 12 premiers mois de leur vie ont moins de risque que les autres de devenir plus tard asthmatique.
Selon cette étude suédoise, le risque qu’un enfant de 6 ans développe de l’asthme serait ainsi réduit de 13% au contact régulier d’un chien. Ce risque serait carrément réduit de 52% au contact d’animaux de ferme.
Selon les auteurs de l’étude c’est le contact répété avec l’animal qui en serait la cause car il agirait comme une désensibilisation précoce. L’enfant se retrouvant très tôt en contact avec certains micro-organismes, cela aurait pour conséquence de renforcer sa capacité respiratoire et sa résistance aux allergènes.
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Il n’ y pas si longtemps, une étude a révélé que pour se protéger de l’asthme et des allergies, il fallait vivre à la ferme ! Selon cette étude les enfants vivant dans cet environnement seraient davantage protégés contre l’asthme et les allergies respiratoires.
L’un des auteurs de l’étude, le professeur Bart Lambrecht, a déclaré à ce sujet «A ce stade, nous avons mis en évidence un lien entre la poussière dans les fermes et la protection contre l’asthme et les allergies».
Puis d’expliquer comment ils sont arrivés à cette conclusion «Pour ce faire, nous avons exposé des souris à de la poussière prélevée dans des fermes en Allemagne et en Suisse. Les tests ont ensuite révélé que ces souris étaient totalement protégées contre l’allergie aux acariens, le cas d’allergie le plus courant chez les humains».
Les scientifiques ont aussi analysé les données de santé de près de 2000 personnes ayant grandi ou pas dans une ferme. Verdict : une grande majorité de celles ayant vécu dans une ferme n’étaient pas enclins aux allergies ou à l’asthme.
Et les les autres alors ? Ils souffraient d’une carence en protéine A20. Cette étude a aussi permis de révéler que cette protéine permettait de «rendre la muqueuse des voies respiratoires moins réactive aux allergènes comme les acariens». Et c’est l’inhalation régulière des poussières présentes dans les fermes qui permettrait justement à cette protéine d’être produite naturellement par le corps humain