Droit à l’oubli : Manifestation 3.0 « Pour souffrir un cancer, ça suffit ! »


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Alors que le Sénat s’apprête à discuter cette semaine les amendements créant un droit à l’oubli bancaire pour les anciens malades de cancer, Rose Magazine, premier magazine féminin à destination des patients, organise une manifestation en ligne sur sa plateforme video.rosemagazine.fr

Les malades et anciens malades de cancer ne disposent pas de tracteurs pour envahir  Paris, ne bloquent pas les autoroutes, ne font pas le siège tonitruant des assemblées.   Et pourtant, ils représentent des centaines de milliers de citoyens qui réclament   l’égalité de traitement face à l’emprunt. Des centaines de milliers de citoyens qui se   sont battus contre la maladie et veulent s’affranchir de ce « casier judiciaire cancer »   qui les poursuit jusqu’à quinze ans après leur guérison, les empêche d’emprunter,   les appauvrit, les isole.

Ils ne réclament ni subvention, ni argent, ni pitié, juste le droit de mener leur vie.  Répondant à l’appel de Rose Magazine, des centaines d’hommes et de femmes ont   posté leur témoignage en concluant   « POUR SOUFFRIR, UN CANCER ÇA SUFFIT ! »

Ils sont des centaines, à confier leur histoire, avec des mots simples et bouleversants.   Par cette manifestation 3.0, ils veulent interpeller les élus pour qu’ils votent ce droit   à l’oubli bancaire élargi pour les malades de cancer.  Ils rappellent à nos élus leur devoir moral de garantir l’égalité de traitement entre les citoyens.


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POUR RAPPEL, QU’EST CE QUE LE DROIT À L’OUBLI ? 

Dans le cadre du vote au Sénat de la Loi Santé, l’ensemble des partis, PC, PS, UDI, EELV, Les Républicains, ont déposés les amendements « Rose » définissant   un « droit à l’oubli » élargi pour les malades de cancer.

La loi santé se contente, en l’état, de valider la nouvelle convention AERAS, qui n’ouvre ce droit à ne plus déclarer son cancer aux seuls enfants malades de moins de 15 ans. C’est à dire 1800 personnes par an

Le cancer, en France, c’est 350.000 nouveaux cas par an. 

En février 2014, en annonce du Plan Cancer 3, François Hollande avait affirmé qu’il s’engageait à offrir le droit à l’oubli aux « enfants, adolescents et adultes guéris ».

Rose Magazine, qui a défini puis porté, depuis 2011, cette revendication n’a eu de cesse de dénoncer cette nouvelle convention, à travers des prises de parole   mais aussi un travail d’explication des enjeux de ce droit à l’oubli auprès de tous les sénateurs.

Les plus grands noms de la cancérologie ont adhéré à ce mouvement, signé  la pétition de Rose Magazine et pris la parole dans une tribune de Libération pour dénoncer les termes « absurde médicalement » de la convention.

Aujourd’hui, l’adhésion de tous les groupes politiques, de l’immense majorité du monde médical prouve que ces amendements sont essentiels pour la cohésion   de la société et la l’équité de notre République.