Les étudiants renoncent de plus en plus aux soins


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Pixabay/ CC0 Public DomaiN
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Un bien triste constat mais qui n’est malheureusement pas nouveau ! Les étudiants français renoncent de plus en plus aux soins : une augmentation importante du renoncement aux soins, et plus particulièrement une baisse du recours au médecin traitant et de la consultation gynécologique, sont les deux principaux constats que l’on peut faire de l’étude menée par la mutuelle étudiante EmeVia et l’insitut de sondage CSA.

Même si c’est un peu moins le cas que par le passé, ce renoncement aux soins s’explique souvent par des raisons financières. 15,6% des étudiants déclarent ainsi avoir renoncé à des soins pour cette raison.

Certes les étudiants, dans leur grande majorité en tout cas, se déclarent en bonne santé mais des éléments sur leur comportement face à la maladie ainsi que sur le renoncement aux soins montrent que bien des efforts restent à faire aujourd’hui encore d’autant qu’ils sont de plus en plus nombreux : à avoir recours à l’automédication mais aussi et surtout à attendre que les choses passent (54.1%). C’est d’autant plus inquiétant que 39,4% des étudiants disent avoir du mal à gérer leur stress.

Si on entre dans le détail des chiffres, sachez que seuls 79,2% des étudiants ont consulté un professionnel de santé au cours des 12 derniers mois. Concernant les consultations pour un examen gynécologique, seules 44,88% des étudiantes y ont eu moins recours, alors qu’elles étaient 48% en 2013.


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Face à ce constat plutôt inquiétant Ahmed Hegazy, le Président d’emeVia, plaide pour une amélioration de l’accès aux soins des étudiants français. « Les difficultés d’accès aux soins justifie le maintien d’un régime spécifique de sécurité sociale étudiante afin d’apporter des réponses adaptées à des besoins spécifiques. Cette problématique requiert également des dispositifs supplémentaires d’accompagnement. Les mutuelles étudiantes du réseau emeVia n’ont eu de cesse de promouvoir l’élargissement d’un chèque santé et l’élaboration d’une consultation gynécologique  gratuites pour les jeunes femmes de 18 à 25 ans. Au vu des résultats de l’enquête nous reformulons notre demande auprès des pouvoirs publics, afin que l’accès aux soins des étudiants connaisse une réelle amélioration »