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« Sur le front » du 16 décembre 2024 : quel est le thème de l’émission de ce soir sur France 5 ? Ce soir dès 21h05, nouveau numéro du magazine « Sur le front » d’Hugo Clément. Au sommaire ce soir « Quels poissons acheter pour ne pas vider les océans », une enquête en eaux troubles.
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Édito de Hugo Clément
Il y a encore quelques années, je mangeais beaucoup de poissons. Mais j’ai depuis compris les ravages que la pêche industrielle inflige à la vie marine. D’abord parce que, quand on mange du poisson sauvage, il a, la plupart du temps, été pêché au chalut de fond. Le chalut, c’est un immense filet, de plusieurs dizaines, voire centaines de mètres de long, qui ratisse tout sur son passage. Cette technique de pêche vide l’océan. Un tiers des poissons capturés sont des prises accidentelles. Ces poissons ne sont finalement pas pêchés et sont relâchés morts dans l’eau.
Le poisson d’élevage, c’est encore pire ! Par exemple, le saumon d’élevage (c’est le poisson préféré des Français) est nourri avec des farines de poissons. Donc quand on achète un saumon d’élevage d’un kilo, il a fallu pêcher trois kilos de poisson sauvage dans l’océan pour le nourrir. En découvrant les travaux du chercheur Didier Gascuel, je me suis rendu compte qu’il existe des solutions : non seulement il faut réduire sa consommation de poisson, mais surtout il faut que nous apprenions à connaître et identifier les techniques de pêche. Elles sont inscrites sur les étiquettes quand on achète du poisson frais. Nous devons prendre conscience du problème et privilégier les techniques qui respectent les écosystèmes.
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Grâce à ce chercheur passionnant et plein d’espoir, nous avons découvert que nous pouvons manger du poisson sans culpabilité ! D’une part, il existe des poissons herbivores, qui n’ont pas besoin de farines de poissons, et qui sont élevés en France. D’autre part, il y a des poissons sauvages capturés avec des techniques de pêche ciblées : l’hameçon ou le casier par exemple. Ces techniques permettent de sélectionner précisément les types de poissons. Nous avons rencontré plusieurs poissonniers inspirants qui pratiquent cette vraie pêche éthique. Ils travaillent pour que nos enfants aient encore du poisson à manger à l’avenir. En plus, ils nous donnent envie de consommer des poissons moins connus, moins populaires, mais tout aussi bons… Et très abordables ! Il y a urgence. On estime que le stock de gros poissons a baissé de 90 % dans l’océan ! La mer est complètement déréglée : il y a à la fois des petits poissons qu’on ne trouve plus, et d’autres espèces marines qui se mettent à proliférer, comme les araignées de mer par exemple. Nous devons réapprendre à consommer les produits de la mer en s’appuyant sur les ressources disponibles.
« Sur le front » du 16 décembre 2024 : dans l’émission de ce soir
Les saumons sauvages sont-ils si sauvages que ça ? Et les thons rouges ? Et les coquilles Saint-Jacques ? Hugo Clément nous dévoile les coulisses de la pêche industrielle et nous révèle comment sont réellement produits nos poissons préférés. Il part à la rencontre des pêcheurs et des poissonniers qui veulent vendre du poisson en respectant les océans. À leurs côtés, vous allez apprendre quels poissons il faut choisir pour continuer à en consommer sans vider les fonds marins !
Des séquences fortes et exceptionnelles
– Le saumon sauvage d’Alaska… élevé en laboratoire
– Nos coquilles Saint-Jacques aussi sont nées en laboratoire
– À la poursuite du gigantesque chalutier dans les eaux françaises
– En Méditerranée, le thon rouge “sauvage” est engraissé dans des bassins
– Alerte : les poissons sont de plus en plus petits dans la mer !
– L’incroyable prolifération des araignées de mer
Bande-annonce
On termine comme toujours ou presque avec les images, celles de la bande-annonce
« Sur le front » en streaming puis replay
« Sur le front » c’est ce soir, lundi 16 décembre 2024, dès 21h05 sur France 5. Retrouvez également votre programme en avant-première, streaming vidéo puis replay sur la plateforme FranceTV