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« Sale temps pour la planète » du 28 octobre 2024 : quel est le thème de l’émission de ce soir sur France 5 ? Nouveau numéro du magazine de France 5 ce soir à partir de 21h05. Cette semaine il a pour thème Guadeloupe, beauté fragile »
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À propos
« Sale temps pour la planète » c’est quoi ? Dans ce magazine, découvrez les portraits d’hommes et de femmes qui, sur tous les continents, luttent pour sauver la planète du désastre annoncé. Une série documentaire emblématique de France 5 qui témoigne de son engagement en faveur de l’environnement.
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« Sale temps pour la planète » du 28 octobre 2024 : au sommaire ce soir
Des couleurs éclatantes comme nulle part ailleurs… Un écrin de verdure, bordé par un lagon limpide qui abrite une faune marine exceptionnelle, en plein cœur des Caraïbes. Unique au monde avec sa forme de papillon, la Guadeloupe est une terre idyllique, où se précipitent chaque année des milliers de voyageurs en quête de soleil et de chaleur. Des célèbres plages de sable blanc de Marie Galante, des Saintes et de la Désirade à la cascade du Petit Saut… Les petites Antilles concentrent une quantité de coins paradisiaques. L’île offre encore bien plus que ses plages de sables blanc, ocre ou noir selon les îles. Il suffit de s’aventurer plus loin pour découvrir les mangroves, forêts ou encore les îlets perdus, minuscule langue de sable. Tous plus ravissants les uns que les autres, ces paysages n’en demeurent pas moins très fragiles…
Sur tout le pourtour du littoral, l’érosion grignote les habitations… Dans certains secteurs, les maisons sont arrachées par les flots de la mer. A Basse Terre, de Petit Bourg à Capesterre Bel Eau, les maisons ne tiennent qu’à un fil au-dessus du précipice. Un état d’urgence que certains habitants ont pourtant du mal à accepter. Malgré l’initiative de relogement lancée par la commune de Petit Bourg, quelques-uns refusent d’abandonner leurs biens. Trop de souvenirs sur place et des maisons qui ont vu passer des générations entières. Le contexte est tendu, entre urgence et respect des attaches.
Pire encore que l’érosion, parce que plus brutal, le risque qu’un cyclone de catégorie 5 balaye tout sur son passage. Les craintes de Météo France ne cessent de grandir. A l’avenir, il y aura plus de cyclones de catégorie 4 et 5. La Guadeloupe a compris qu’elle devait anticiper ce danger. Parmi les projets les plus ambitieux, celui d’un nouveau CHU basé dans le quartier des Abymes. Conçu pour résister aux cyclones et aux séismes. Antisismique, refuge en cas de tempêtes extrêmes, ce nouveau bâtiment est le signe d’un territoire qui se prépare au pire. Plus encore, avec sa charpente conçue pour laisser l’air circuler et créer une ventilation naturelle, le CHU s’engage activement dans l’adaptation aux îlots de chaleur, renforçant ainsi sa résilience face aux effets du changement climatique. Ces initiatives font de la Guadeloupe un laboratoire pour la France qui sera de plus en plus confrontée aux canicules.
Et ce n’est pas tout ! Le département œuvre aussi pour protéger la barrière de corail qui se meurt. A l’heure actuelle, 90% de cette protection naturelle contre la houle et les tempêtes a disparu. A mesure que la température de l’eau augmente, le phénomène s’aggrave. Alors pour éviter le dépérissement des colonies, des dizaines de scientifiques se mobilisent. Leur but ? Faire pousser des boutures pour ensuite les déposer en mer, minutieusement, et assurer la survie de l’espèce. Un travail de fourmi qui vise à préserver la biodiversité et à terme, l’île toute entière.
Miser sur la biodiversité et le vivant pour se prémunir des risques et s’inscrire dans un schéma économique raisonné, voici le défi du Cirad. Depuis quelque temps les équipes travaillent sur un tubercule peu sensible au changement climatique et aux cyclones, puisqu’elle pousse en terre : l’igname violette. Chez certains agriculteurs, ce tubercule très consommé dans le monde trouve sa place parmi les arbres et divers types de fruits. En agro foresterie, l’igname est prometteuse : elle offre à la Guadeloupe la possibilité d’une filière locale et durable et non dopée. C’est ici, dans les locaux du CIRAD, que se dessine l’agriculture de demain, en harmonie avec la nature et adaptée aux défis du réchauffement climatique. Les produits issus de ces recherches promettent de transformer notre manière de cultiver, en offrant des solutions robustes et écologiques pour un futur plus vert et résilient.
« Sale temps pour la planète » en replay
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